Le jour où la carrière de Sergio Canales a failli basculer

L’avenir de Sergio Canales est déjà tout tracé. Le prometteur milieu offensif du Racing Santander s’est engagé pour les six prochaines saisons au Real Madrid. Pourtant, le grand espoir espagnol aurait pu connaître un destin tout autre. Retour sur un évènement qui a failli faire basculer sa carrière.

Par Alexis Pereira
1 min.
Sergio Canales Madrazo Maxppp

Au Real Madrid, le premier galactique de la saison 2010/11 est déjà connu. Plutôt méconnu du grand public, Sergio Canales (19 ans, 5 buts) s’est engagé pour les six prochains exercices. À moins que les Merengues ne décident de le céder à un autre pensionnaire de Liga afin qu’il poursuive tranquillement sa montée en puissance. D’ici là, le milieu offensif fera tout son possible pour aider le Racing Santander à finir la saison au mieux et à atteindre l’objectif du maintien. Pourtant, le destin tout tracé du grand espoir ibérique aurait pu être tout autre…

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Dans un long entretien accordé à la revue espagnole Don Balon, le natif de Santander a révélé qu’il a été à deux doigts de s’engager… avec le FC Barcelone. « J’aurais pu intégrer La Masia, lorsque j’étais benjamin, mais je crois que j’ai finalement fait le bon choix en restant à Santander. C’était suite au tournoi de benjamins de Brunete, mais ma famille et moi avons pensé que la meilleure solution était de rester à Santander et de me forger en tant que personne, car dans le monde du football on ne sait jamais. Je crois, qu’au final, nous avons eu raison », a-t-il relaté.

Quelle aurait été la trajectoire de Sergio Canales s’il avait intégré la prestigieuse cantera blaugrana ? On ne le saura finalement jamais. Reste que ses révélations prouvent une fois encore que la bataille Real-Barça n’a pas seulement lieu sur le terrain. Le mercato est également un champ de bataille privilégié par les deux rivaux historiques pour se rendre coups pour coups, que les cibles soient de renommée internationale ou de très jeunes espoirs en devenir. Cette fois, c’est la Casa Blanca qui a eu le dernier mot. Il n’en sera pas toujours de même.

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