Affaire Mike Maignan : le directeur général de l’Udinese veut frapper fort

Par Valentin Feuillette
1 min.
Mike Maignan avec l'AC Milan en Ligue des Champions @Maxppp

L’Udinese réitère son engagement dans la lutte contre le racisme. Le directeur général du club frioulan, Franco Collavino, est revenu samedi soir sur l’affaire qui a secoué le football européen, après un nouvel épisode de racisme impliquant le gardien français Mike Maignan. Le dirigeant italien promet des sanctions sévères : «Lors du match contre l’AC Milan, il n’y a pas eu de chants racistes, l’arbitre et le procureur fédéral nous l’ont confirmé. Nous sommes convaincus qu’il ne s’agit pas de plus de deux ou trois personnes, mais peu importe le nombre. S’il n’y en a qu’un, c’est grave. L’éventuelle enquête des autorités judiciaires a une durée limitée, au contraire nous travaillerons pour exclure à vie ces racistes du stade. Là où il y a plus de 300 caméras, nous avons aussi le son et dans les prochaines heures, nous prévoyons d’utiliser ces moyens sur la partie du virage concerné».

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Pour rappel, l’ancien gardien du PSG et du LOSC a décidé de sortir après avoir été victime de propos racistes. Le match avait donc été interrompu par l’arbitre de la rencontre avant de reprendre quelques minutes plus tard. Le directeur général du club a tenu à rappeler les valeurs historiques sur lesquelles s’est fondée l’Udinese : «Nous sommes depuis toujours multiraciaux et multiethniques. Après l’arrêt Bosman, l’Udinese s’est caractérisée par la mise en place d’une équipe de footballeurs de différentes nationalités et nous avons également été critiqués pour cela. Nous sommes un exemple d’inclusion et de tolérance, même la région Frioul-Vénétie julienne a manifesté ces principes», a ensuite conclu Collavino.

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