PSG - Real Sociedad : le vestiaire parisien réagit à la colère noire de Luis Enrique !

Par Josué Cassé
4 min.
Les joueurs du PSG célèbrent. @Maxppp

Dans la douleur, le Paris Saint-Germain a malgré tout pris une belle option sur la qualification pour les quarts de finale de la Ligue des Champions après sa victoire (2-0) contre la Real Sociedad, ce mercredi soir. Plus que jamais bousculés au cours du premier acte, les coéquipiers de Kylian Mbappé ont d’ailleurs reçu une belle soufflante de Luis Enrique à la pause. Un événement rare sur lequel les joueurs parisiens sont revenus au coup de sifflet final.

Le PSG peut souffler. Si les troupes de Luis Enrique devront terminer le travail, le 5 mars prochain, dans l’antre d’Anoeta à Saint-Sébastien, le club de la capitale a malgré tout pris une belle option, ce mercredi soir, en s’imposant (2-0) contre la Real Sociedad. Un succès poussif qui a cependant mis du temps à se dessiner, conséquence directe d’un premier acte globalement très décevant. Interrogé en conférence de presse à l’issue de ce choc européen, le technicien parisien confirmait d’ailleurs la tendance observée : «il y a eu 2 mi-temps différentes. La première est pour la Real Sociedad, on a eu beaucoup de mal. Mais le football est capricieux, en deuxième période on a changé les choses. Plus de pressing, on a surmonté leur pressing avec plus d’espace. Je crois que depuis que je suis arrivé, on peut voir comment l’équipe évolue. J’aime ce que je vois, on est une équipe difficile à presser. En première période on n’a pas réussi, on est sur une étape encore initiale sur la première saison», analysait l’ancien coach du Barça.

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Comment, alors, expliquer un tel écart de niveau entre les deux mi-temps réalisées par le PSG ? Présent au micro de Canal + à l’issue de cette rencontre, Marquinhos (29 ans) a très certainement donné une partie de l’explication, avouant alors que les murs du vestiaire francilien avaient tremblé à la pause, Luis Enrique n’appréciant guère le déroulé des événements. «On a eu beaucoup de difficultés en première période. C’est une équipe qui a beaucoup de mobilité, d’engagement. On savait que ça allait être difficile. Le coach nous a tiré les oreilles, on s’est parlé. En deuxième période, c’était beaucoup mieux. On savait que si on arrivait à sortir du pressing, on aurait des espaces. Le coach était bien énervé. Luis est quelqu’un qui nous dit toujours la vérité», notait ainsi le Brésilien.

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Le vestiaire du PSG a été piqué !

Un gros coup de gueule permettant malgré tout aux Parisiens d’avoir ce sursaut d’orgueil au retour des vestiaires, à l’image de son trio offensif, beaucoup plus menaçant. Questionné à son tour sur cet événement rare pour être souligné, Bradley Barcola confirmait alors la colère noire de son entraîneur. «Il a demandé mettre plus d’intensité, plus de mouvements, de parler entre nous», avouait l’ancien Lyonnais au micro de RMC Sport avant de compléter pour Canal + : «mentalement, on ne s’attendait pas à ça et le coach nous l’a fait remarquer à la mi-temps en nous donnant plus de consignes». Si Kylian Mbappé n’a, de son côté, pas souhaité revenir sur cet épisode vécu par les Rouge et Bleu à la pause, le Bondynois a cependant également reconnu que les champions de France en titre avaient rencontré beaucoup de «difficultés à sortir du pressing» basque. De passage en zone mixte, Gianluigi Donnarumma a, quant à lui, voulu adresser un message fort à son coach malgré le savon reçu quelques minutes plus tôt.

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«C’est normal, c’est un coach extraordinaire qui nous demande le maximum, c’est normal de s’énerver un peu. Il donne tout pour l’équipe et on doit tout donner pour lui. Sur quoi le coach a insisté ? Sur la possession du ballon. On devait prendre plus de risques, sortir avec moi et les défenseurs plus de fois. Sur la deuxième mi-temps, on l’a très bien fait. On marque deux buts mais ce n’est pas fini car là-bas ce sera difficile, ce sera un match différent», lançait le dernier rempart italien avant d’assurer que le vestiaire parisien n’avait pas mal pris la sortie tranchée de l’entraîneur espagnol. «Nous sommes une équipe très unie, l’équipe l’a bien pris (ses mots) parce qu’on a vu qu’en première mi-temps on avait beaucoup de difficultés. C’est bien, c’est normal. C’était sûrement lié au psychologique mais aussi un peu à l’aspect tactique, ils ont des joueurs extraordinaires, on n’a pas pris de risque en première période et on l’a mieux fait en seconde période. Le but nous a libéré, le deuxième de Barcola aussi après, mais ce n’est pas fini, il y a la Ligue 1 et ce match retour désormais».

Questionné en conférence de presse sur le discours musclé tenu auprès de ses joueurs, le principal intéressé refusait, pour sa part, d’en dire plus, optant pour une réponse pour le moins ironique. «Je ne me rappelle plus (rires). Les cuisiniers ne donnent jamais leur recette. Ce sont les joueurs qui ont cru en eux. Je vous le dis depuis le début, c’est un jeu. On aurait pu perdre. Il faut être fidèle à soi-même. Les supporters, quand ils sont venus nous voir au centre d’entraînement, nous ont dit que ce n’était pas grave si on ne gagnait pas la Ligue des champions. Ils ont raison. Le football est un jeu. Si on perd, tout le monde reprend ensuite le cours de sa vie». En attendant, la colère noire de Luis Enrique aura certainement sauvé le PSG d’une soirée angoissante…

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