Mercato : John Textor sort du silence après les curieuses opérations de l’OL

Par Maxime Barbaud
2 min.
John Textor @Maxppp

Moqué sur les réseaux sociaux pour faire la pluie et le beau temps, et surtout les transferts qui l’arrangent au sein de la galaxie Eagle, John Textor s’est expliqué.

L’OL a officialisé hier soir ses deux nouvelles recrues. Comme attendu depuis quelques jours, il s’agit de Lucas Perri et d’Adryelson. Le gardien et le défenseur central débarquent en provenance de Botafogo, autre club appartenant à la galaxie Eagle de John Textor. Jeffinho fait quant à lui le chemin inverse et retrouve son ancienne équipe un an seulement après l’avoir quittée. Lyon joue à fond sa carte de la multipropriété imposée par son actionnaire américain.

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Forcément, on peut douter d’une certaine partialité et surtout de chiffres pas toujours cohérents avec le marché. Comme avec le prêt d’Ernest Nuamah, recruté 25 M€ par Molenbeek (RWDM), soit au-dessus du budget annuel du club belge, et qui a filé directement chez les Gones. Cette opération fait d’ailleurs l’objet d’une enquête de la FIFA. Après les transferts de la veille, l’OL et John Textor n’ont pas échappé aux moqueries des réseaux sociaux. Il est évidemment plus simple de trouver un accord lorsqu’une même personne occupe les rôles d’acheteur et de vendeur…

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Textor explique sa démarche

Les négociations s’en retrouvent d’un seul coup débloquées. Le propriétaire américain n’a pas tardé à répondre aux attaques dont il fait l’objet. Alors que l’OL a annoncé les acquisitions de Lucas Perri et d’Adryelson pour respectivement 3,25 et 3,58 M€, Transfermarkt (site spécialisé mais non-officiel qui évalue la valeur des joueurs) les estime à 8 M€. Textor a expliqué sa combine. «Quand un transfert a lieu entre deux clubs contrôlés, nous estimons la valeur grâce à Transfermarkt et nous ajustons les caractéristiques de la transaction. Dans ce cas, il ne s’agit que d’un achat de 50%.»

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La multipropriété d’un joueur étant interdite en France, les 50% restants ont été passés sous forme de clause permettant à Botafogo de percevoir les autres 50% lors d’une future revente. C’est écrit noir sur blanc dans le communiqué de l’OL. «Si chaque club subit des pertes continues et qu’Eagle finance ces pertes, investit dans l’avenir et crée de la valeur pour chaque club… alors à qui appartient l’argent ? Tu devrais suivre un cours de finance» poursuit Textor sur X, répondant à un message moqueur de la part d’un journaliste brésilien. Pas sûr que cela suffise à convaincre les supporters et les observateurs…

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