Ashley Cole, dernière victime de la malédiction des latéraux gauches de l’AS Roma
L’AS Roma n’est pas en veine avec ses recrutements au poste de latéral gauche. Ashley Cole en est le dernier exemple.

Un homme seul, loin de ses coéquipiers, en pleine photo d’avant-match. L’image a fait le tour du monde cet été. Pour l’une de ses premières sorties sous le maillot de l’AS Roma, Ashley Cole (33 ans) devenait la risée du web, déclenchant un sacré buzz et toutes sortes de parodies. Depuis, la situation du latéral gauche ne s’est pas franchement améliorée. Comme s’il ne s’était toujours pas adapté à son nouveau club, l’ancien pensionnaire de Chelsea erre comme une âme en peine sur son flanc gauche. Certes, il n’est pas le seul à avoir souffert face à Arjen Robben, mais sa prestation face au Néerlandais du Bayern Munich en Ligue des Champions (1-7, 3e journée) témoigne des difficultés de l’international anglais (107 sélections).
Les Giallorossi pensaient pourtant en avoir terminé avec leur malédiction à ce poste en recrutant le vétéran britannique, libre de tout contrat, cet été. Il faut dire que, ces dernières années, les Romains n’ont pas été très inspirés dans leurs choix à cette position. José Angel ? Arrivé dans les valises de Luis Garcia, à l’été 2011, en provenance du Sporting Gijon, l’Espagnol n’avait jamais convaincu (27 apparitions en Serie A), quittant la Ville éternelle en prêt dès l’année suivante. Gabriel Heinze ? Cette même saison, l’Argentin avait parfois dépanné à gauche, mais, si la grinta était toujours là, il n’avait plus ses jambes de vingt ans… Il est reparti l’année suivante boucler la boucle au pays, à Newell’s. Dodo ? Après deux saisons moyennes, le Brésilien a été envoyé en prêt avec option d’achat – déjà levée – à l’Inter Milan cet été. Michel Bastos ? L’ancien Lillois et Lyonnais, qui dépannait dans ce rôle, n’avait pas convaincu les pensionnaires de l’Olimpico de lever l’option d’achat.
Finalement, seul Federico Balzaretti restera comme une satisfaction à gauche ces dernières saisons (38 matches entre août 2012 et novembre 2013). Malheureusement, son physique (il souffre d’une douleur insoluble aux adducteurs) l’a empêché d’enchaîner. Comme une malédiction, Ashley Cole ne parvient pas à redresser la barre. «Je ne joue pas comme je sais le faire…», aurait-il même soufflé en Angleterre lors du déplacement à Manchester City (1-1, 2e journée de Ligue des Champions). Il Messaggero annonce même que l’idée d’un départ cet hiver ne serait pas à exclure. Deux portes de sortie se présenteraient à lui en Major League Soccer : Orlando City, où il rejoindrait un certain Kaka, et les New York Red Bulls de Thierry Henry et Peguy Luyindula. Pour le remplacer, l’écurie romanista tiendrait déjà deux pistes : le Brésilien Adriano (30 ans, FC Barcelone) et l’Italien Manuel Pasqual (32 ans, Fiorentina). L’un de ces deux hommes parviendra-t-il à briser la malédiction de l’AS Roma ? Ashley Cole, lui, n’a visiblement pas la clé…
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