OM : déjà des perdants avec Jorge Sampaoli ?

Par Constant Wicherek
2 min.
Jorge Sampaoli entraîneur de l'OM @Maxppp

Jorge Sampaoli n'a dirigé que deux fois l'Olympique de Marseille. Mais on peut déjà voir certaines choses comme une volonté offensive. Ses choix aussi parlent beaucoup pour lui. Certains ont gagné, d'autres ont perdu...

Ce samedi, contre l'OGC Nice, à l'Allianz Riviera, Jorge Sampaoli dirigera sa troisième rencontre en tant qu'entraîneur de l'Olympique de Marseille. Après ses victoires contre Rennes (1-0) puis face à Brest (3-1), toutes deux obtenues dans un final haletant, l'Argentin est en route pour essayer de remporter sa troisième confrontation. S'il y parvenait, il se hisserait au niveau d'Élie Baup, qui est le dernier coach de l'OM à avoir remporté ses trois premiers matches sur le banc phocéen.

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Deux matches, c'est peu, mais on peut d'ores et déjà dresser la liste des gagnants. Il semble que Pol Lirola et Leonardo Balerdi ont assuré une place dans cette défense à trois et ce rôle de piston droit. Luis Henrique, entré en jeu à chaque fois (la première dans les 30 dernières minutes et la seconde à dix minutes du terme) et décisif (trois passes décisives) peut aussi être content du nouvel entraîneur. Michaël Cuisance, cantonné au banc, l'est toujours, mais entre en jeu. Enfin, Saîf-Eddine Khaoui a été deux fois titulaire.

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Sakai et Germain out

Mais s'il y a des gagnants, il y a aussi des perdants. Derrière, Hiroki Sakai n'a pas commencé une seule des deux rencontres. S'il paraît compliqué de prendre la place d'un Lirola hyperactif, il a souvent évolué au poste de latéral gauche, pour dépanner. Mais depuis l'arrivée de Jorge Sampaoli, c'est son compatriote, Yuto Nagatomo, qui a commencé les matches. On se doute que dans cette volonté offensive quand Jordan Amavi reviendra, ce sera lui qui évoluera. Il ne restera donc plus aucune place, sauf celle de doublure, pour Hiroki Sakai.

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Devant, le grand perdant du changement d'entraîneur est Valère Germain. L'ancien Monégasque n'était plus vraiment titulaire depuis un moment, mais évoluait souvent sur le front de l'attaque au gré des absents. André Villas-Boas et Nasser Larguet l'ont même fait jouer sur un côté. Depuis l'arrivée de Sampoali, Germain n'a pas joué une seule minute et est absent de la rotation offensive, au contraire du susmentionné Luis Henrique et de Dario Benedetto, qui a toujours remplacé Milik. À six mois de la fin de son contrat, c'est compliqué.

On aurait aussi pu ajouter à tout cela Olivier Ntcham. Mais la donne est un peu plus compliquée pour lui. Contre Rennes, il ne pouvait pas jouer, car pas qualifié. On s'attendait donc peut-être à le voir entrer en jeu contre Brest. Que nenni. L'Argentin a préféré d'abord Khaoui pour accompagner Boubacar Kamara et il a ensuite fait rentrer en jeu Pape Gueye, qui a fait le boulot et en fin de rencontre Michaël Cuisance en lieu et place de Dimitri Payet. Le début d'aventure marseillaise de Ntcham ne pouvait pas plus mal commencer...

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