Les coulisses de la crise au Real Madrid
Vestiaire sous tension, insatisfaction de certains joueurs, méthodes peu appréciées, les reproches sont nombreux contre Xabi Alonso.
La trêve internationale arrive sans doute à point nommé au Real Madrid. Les deux dernières rencontres, à savoir une défaite à Liverpool (1-0) et un nul sur la pelouse du Rayo Vallecano (0-0). Il n’en fallait pas plus pour ouvrir une sorte de mini-crise au sein du club. Les résultats dans l’ensemble sont plutôt bons. La Casa Blanca est parmi les 8 premiers en Ligue des Champions (7e), et possède trois points d’avance en tête de la Liga sur le FC Barcelone qu’il a battu au Santiago-Bernabéu il y a trois semaines (2-1). On a connu pire situation.
Mais le feu couve doucement au sein du vestiaire. Pas mal de joueurs ne sont pas satisfaits de leur situation comme Andriy Lunin, Gonzalo Garcia, Fran Garcia, Endrick et Dani Ceballos, déçus de leur temps de jeu. D’autres ont tout simplement du mal avec les méthodes de Xabi Alonso, à l’instar de Vinicus Jr, dont l’interview sur l’ambiance au sein de la sélection brésilienne et les bonnes méthodes de Carlo Ancelotti n’est pas passée inaperçue. Le nouvel entraîneur du Real Madrid concentre globalement les problèmes actuels, alors qu’il a tout de même des soutiens.
Une série de 4 matchs consécutifs à l’extérieur
«Que voulez-vous que je dise ? Je n’ai rien à dire. Au Real Madrid, quand on ne gagne pas, les gens parlent beaucoup, trop», regrettait cette semaine Kylian Mbappé, plutôt un défenseur du technicien. «On sait qu’on n’a pas gagné deux matchs et qu’on a mal joué, mais après la trêve, on va revenir et battre Elche. On est en tête de la Liga et dans le top 8 de la Ligue des Champions. Ce n’est pas parfait, bien sûr», poursuivait-il conscient qu’au Real Madrid plus qu’ailleurs, ce sont des résultats permanents qui sont exigés.
«Quand ça ne va pas sur le terrain, on entend beaucoup de choses. Mais nous sommes unis et nous allons tous gagner tous les titres cette année». Seules les victoires pourront apaiser les tensions. Xabi Alonso le sait et a fait du bloc de 40 jours avant la trêve hivernale un tournant de la saison, explique Marca. 4 rencontres consécutives à l’extérieur (Elche, Olympiakos, Gérone et Athletic) sont au programme et doivent permettre de remettre de l’ordre dans un vestiaire où régnait la paix autrefois. C’était sous Ancelotti, qui le qualifiait, lui-même, de vestiaire «le plus sain du monde». La suite s’annonce cruciale.
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