OM : Dimitri Payet lâche ses vérites

Dimitri Payet est un homme qui sait ce qu'il veut. On l'a beaucoup vu lorsqu'il a changé de clubs tout au long de sa carrière. Récemment, en conférence de presse, il s'était attaqué à Rudi Garcia puis, surtout, avait prévenu ses dirigeants qu'il prendrait des décisions pour son futur si l'Olympique de Marseille ne se renforçait pas pour la prochaine Ligue des Champions. Plutôt rare dans les médias, il a accordé une longue interview au Journal de l'Île de la Réunion.

Interrogé sur les relations fraîches avec son président, Jacques-Henri Eyraud, il a coupé court : « cette histoire me fait beaucoup sourire. Qui suis-je pour interdire l'accès au vestiaire de mon président ? Toutes nos discussions se font dans le respect. Nous ne sommes pas constamment d'accord, mais on trouve toujours des solutions pour faire avancer les choses. » Même s'il admet avoir eu peur, comme tout le monde, qu'André Villas-Boas quitte le navire.

Payet veut continuer à l'OM

Mais le gros sujet, en ce moment, est surtout la vente de joueurs dans la Cité Phocéenne. Avec son salaire, le maître à jouer du club est forcément un peu cité. « Si j'ai bien compris, l'OM doit vendre tous ses meilleurs joueurs pour diverses raisons. Donc si la Ligue 1 se joue en foot à sept la saison prochaine, on est bon », s'est-il gentiment moqué tout en expliquant que ce qui est écrit dans les journaux n'est pas toujours la vérité.

Mais, après tout, il pourrait aussi avoir des envies d'ailleurs. « Quand on a fait la Premier League, on peut dire qu'il y a l'Espagne, le Barça ! Sans dénigrer les autres équipes de la Liga, c'est là qu'il faut jouer. Ce n'est pas pour autant que j'ai envie de découvrir un autre championnat. Lorsque je suis revenu à l'OM, j'ai dit que l'histoire recommençait. Elle est belle. J'ai envie de continuer, tant que je pourrais tellement je me sens bien dans ma tête et dans mes jambes. Je pousserai au max pour l'OM », a-t-il expliqué. Les supporters devraient être ravis. Jacques-Henri Eyraud, qui doit faire des économies, peut-être un peu moins...