PSG : la première sortie très forte de Lucas Chevalier sur Luis Enrique
Fraîchement débarqué du LOSC, Lucas Chevalier rejoint le Paris Saint-Germain avec l’ambition de marquer l’histoire. Séduit par le projet, la confiance de Luis Enrique et le prestige du club, le gardien nordiste veut s’imposer comme une référence au plus haut niveau.

Ce samedi 9 août 2025, le Paris Saint-Germain a officiellement annoncé la signature de Lucas Chevalier en provenance du LOSC. Le gardien de 23 ans s’est engagé pour une durée de cinq saisons, jusqu’en 2030, et portera le numéro 30 à Paris. Le montant du transfert, estimé à 40 millions d’euros d’indemnité fixe, pourrait atteindre 55 millions avec les bonus : «le Paris Saint-Germain est heureux d’annoncer la signature de Lucas Chevalier. Le gardien de but français de 23 ans, qui portera le numéro 30, a signé un contrat avec le Club jusqu’en 2030», était-il écrit dans le communiqué officiel publié sur le site parisien. Quelques instants après la signature, Chevalier n’a pas caché sa joie et son ambition.
«Une immense fierté. C’est clairement un nouveau cap dans ma carrière. Je passe à une étape supérieure, et c’était important pour moi de le faire maintenant. Je sentais que c’était le bon moment. Je pense que mes proches sont très fiers de moi. On se sent très, très bien depuis notre arrivée. Je tiens à remercier le Président, Luis Campos, le coach Luis Enrique, tout son staff et toutes les personnes qui ont travaillé pour me faire venir ici. C’est une immense joie pour moi de rejoindre le Paris Saint-Germain, je vais porter ce maillot avec amour et ambition. C’est un club ambitieux, et j’ai hâte de rencontrer les supporters. Je suis un gamin qui réalise son rêve, celui de jouer pour un très grand club. Et que ce soit Paris, le club de la capitale, ça a encore plus de sens pour moi. J’ai hâte de voir les supporters au Parc, je donnerai le meilleur de moi-même. Ensemble, on gagnera de nombreux titres. Ici c’est Paris !»
Un choix mûrement réfléchi !
Sur les raisons qui l’ont poussé à rejoindre le PSG, Lucas Chevalier ne cache pas l’attrait irrésistible du projet parisien et de son statut sur la scène mondiale : «Quand la meilleure équipe de l’année, peut-être même la meilleure équipe du monde à l’heure actuelle, vous appelle, c’est difficile de dire non. Il y a tout ici. C’est un club qui voulait la Champions League et qui l’a gagnée la saison dernière, parce qu’il l’a méritée. Le staff, les conditions d’entraînement, la direction… tout est au top du top. Je suis un joueur ambitieux, je sais que je peux accomplir de grandes choses. Et ici, à Paris, en restant en France après trois saisons bien menées à Lille, c’était le moment. Tout était réuni pour que je vienne. Dès que le Club est venu me voir, je savais que je voulais venir ici».
Interrogé sur Luis Enrique, le gardien décrit un entraîneur exigeant, impliqué et visionnaire, qui a su le séduire par son style et son intérêt personnel : «C’est un coach qui a une façon de jouer bien particulière. Le rôle du gardien est très important dans son système, il attend qu’on soit acteur du jeu, qu’on apporte une vraie plus-value. Le fait qu’il ait vu ça en moi, c’est très flatteur et ça me motive encore plus. À moi de lui rendre la pareille. J’aime son énergie sur le bord du terrain, même dans les petits détails comme les célébrations de buts : on sent une cohésion, une vraie force collective. J’ai aussi pu échanger avec lui, et j’ai senti un vrai intérêt de sa part pour que je vienne ici. Avec la saison que le Club vient de faire, c’est peut-être le meilleur entraîneur du monde aujourd’hui».
Au moment d’évoquer la dimension symbolique de sa signature, Chevalier souligne l’importance d’un gardien français à Paris et les conditions idéales pour s’épanouir : «Je pense que c’est symbolique : un gardien français à Paris, c’est toujours positif. Je viens du Nord, donc la proximité avec la capitale a aussi facilité mon choix. Il y a la langue, bien sûr. Même s’il y a beaucoup de joueurs étrangers ici, je pense qu’ils sont très bien intégrés. Tout est fait pour qu’on s’acclimate vite à la culture et à l’environnement. J’ai ma famille qui sera proche, de bonnes conditions pour progresser… Quand je faisais la balance entre le pour et le contre, il y avait beaucoup de pour. Donc oui, je pense que c’est bénéfique pour moi, pour le club, et aussi pour la sélection. Ça renforce l’image du championnat, et ça me permettra, je l’espère, de performer au plus haut niveau». À Paris, Lucas Chevalier ne vient pas simplement garder les cages : il vient défendre un rêve devenu réalité.
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