Semaine après semaine, l’arbitrage continue d’être au centre des discussions en Ligue 1. À tel point que l’éditorialiste Daniel Riolo s’est une nouvelle fois insurgé contre les décisions des officiels, qu’il juge trop rigides et excessivement pointilleuses. Dans l’émission After Foot sur RMC, il a critiqué le manque de fluidité des matchs, illustré par la rencontre Lille-Lyon, qu’il a trouvée hachée par de nombreux coups de sifflet, ainsi que par l’expulsion très précoce de Jonathan Gradit lors de Rennes-Lens.
«Je n’en peux plus de l’arbitrage à la française. Je n’en peux plus de ces cartons rouges qui viennent trop vite, de ces fautes sifflées sans arrêt – on l’a vu lors de Lille-Lyon - ça casse le rythme du match et ça a favorisé les Lyonnais. Quand tu défends, les cassures de rythme, ça t’aide. Qu’on ne vienne pas me parler des règlements : il y a douze lois du jeu, le reste, c’est de l’adaptation, du pragmatisme. C’est dans des bureaux qu’on décide de dire : "sortez les cartons rouges vite, ne les sortez pas, sifflez avec telle lecture de l’esprit du jeu ou pas". Ça, c’est de l’esprit, quelque chose qui est de l’adaptation et l’arbitrage à la française, je n’en peux plus, ça me saoûle», a-t-il lâché, avant de lancer une invitation Mickaël Landreau, ancien gardien devenu conseiller sportif et porte-parole à la direction de l’arbitrage. «Je veux lui demander: "est-ce que tu trouves que c’est bien l’arbitrage fait de cette façon?". Je ne vais pas lui dire: "t’es nul, les arbitres sont nuls", ce n’est pas mon propos, les arbitres font les sanctions, appliquent ce qu’on leur dit. Mais j’aimerais lui demander ce qu’il pense d’un esprit différent où on ne donnerait plus les cartons rouges là, où on n’arrêterait plus le jeu pour le moindre contact.»