HAC : la mise au point de Maillol sur son opération rachat

Le Havre sera rapidement fixé sur son avenir. Le flou autour de Christophe Maillol, son potentiel repreneur, devrait se dissiper après qu’il soit passé hier, en compagnie du président Jean-Pierre Louvel, devant la DNCG. Et alors que RMC avait assuré que le gendarme financier du football français n’avait pas été convaincu par les garanties avancées par l’homme d’affaires, ce dernier a choisi ce média pour faire le bilan de son audition. En commençant par réfuter la thèse du scepticisme de la DNCG, lui qui a déclaré « avoir donné les garanties avec des documents en bonne et due forme ».

Son projet validé par le président Louvel, Maillol est désormais dans l’attente des fonds qui entérineront le rachat. « La suite des événements était liée à Mr Louvel, qui m’a confirmé qu’il acceptait le projet. En contrepartie, je donne la garantie des 20 millions et monétise les 20 millions, pas la totalité, mais une certaine somme sur le compte du club. (…) Ça a été long mais le problème, c’est qu’au départ, j’avais la partie que je paye mais il me fallait une partie pour le club. Et aujourd’hui, c’était beaucoup plus important que ce que j’ai proposé concrètement pour finaliser le rachat. » Maillol attendait 20 M€, 7 M€ pour le rachat et 13 M€ à investir dans le club. Des fonds qui proviendront de Côte d’Ivoire, où il se trouvait il y a encore quelques heures.

« C’est dans ma société de sport que j’ai trouvé ça. Je donnerai les preuves aux personnes qui le souhaitent et à qui je le dois. Mais je ne peux pas en dire plus pour le moment. Le moment venu, je ferai une déclaration de presse au « Havre Presse » et lui aura tous éléments. Ce ne sera pas une déclaration nationale avec tout le monde, je le ferai avec lui directement. » Comprendre par-là que Maillol est confiant. De ce fait, il a lancé un message à ses détracteurs. « Je me suis battu pendant trois mois et demi pour le club. L’objectif était d’arriver à mes fins. J’ai été décrié, sali. On m’a traité de tous les noms. Je veux mettre un point d’honneur à réussir mon pari, non pas par vengeance, mais rapport aux gens que j’aime, ma famille. Qu’on me laisse travailler pour que je fasse quelque chose de bien. » C’est ce que les supporters havrais attendent…