Manchester United : le gros coup de pression de Jim Ratcliffe sur Ruben Amorim
Discret malgré les mauvais résultats de Manchester United, Jim Ratcliffe est sorti du silence. Il en profite pour mettre la pression sur Ruben Amorim.

Encore une fois, Ruben Amorim a réussi à sauver sa tête. Le succès de Manchester United contre Sunderland (2-0) le week-end dernier a permis au Portugais de garder son poste au moins jusqu’à après la trêve internationale. Le club est maintenant 10e de Premier League. Avant lui, Erik ten Hag s’était maintenu de longues semaines avant de connaître l’éviction, inévitable.
Pour autant, Amorim n’est pas certain d’être à la tête des Red Devils jusqu’à la fin de l’année civile. C’est ce qu’est revenu lui rappeler Sir Jim Ratcliffe dans le podcast The Business, produit par le Times et le Sunday Times. «Il n’a pas connu une saison exemplaire. Ruben doit démontrer qu’il est un excellent entraîneur sur trois ans. C’est ce qu’il se produirait de mieux».
Ratcliffe : «Ruben doit démontrer qu’il est un excellent entraîneur»
Le co-propriétaire de Manchester United ne fait que mettre la pression sur son coach. Il estime également qu’il lui faut du temps pour mettre ses idées en place. «Parfois, je ne comprends pas la presse. Ils veulent un succès immédiat. Ils pensent que c’est juste un interrupteur. Vous savez, il suffit d’appuyer sur un bouton et tout ira bien demain», poursuit-il.
«On ne peut pas diriger un club comme Manchester United en se basant sur les réactions spontanées de quelqu’un dans la presse qui s’emporte chaque semaine». Il assure qu’il ne démettra pas Amorim de ses fonctions, même avec la pression exercée par la famille Glazer. «Cela n’arrivera pas», promet le milliardaire anglais. Outre la situation du Portugais, il a répondu aux autres critiques en premier lieu le licenciement de centaines de salariés du club.
«Les coûts étaient tout simplement trop élevés. Il y a des gens fantastiques à Manchester United, mais il y avait aussi une certaine médiocrité et le club était devenu pléthorique», répond-il avant d’expliquer que seules les victoires amèneront plus de sérénité au sein du club. «La plus grande corrélation, qu’on le veuille ou non, entre les résultats et tout facteur externe est la rentabilité. Plus on a d’argent, meilleure est l’équipe qu’on peut constituer.» A bon entendeur.
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