Super League : Andrea Agnelli en remet une couche et tacle l'UEFA

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Andrea Agnelli président de la Juventus  @Maxppp

Présent face aux médias à l'occasion des adieux de Fabio Paratici à la Vieille Dame, le président bianconero est revenu sur l'affaire de la Super League.

Le projet de Super League est mort-né. Lancée le 19 avril à minuit, la compétition créée par douze clubs (Real Madrid, FC Barcelone, Atlético de Madrid, Juventus, AC Milan, Inter Milan, Chelsea, Manchester City, Manchester United, Liverpool, Tottenham, Arsenal) avait à peine deux jours d’existence quand six de ses membres fondateurs (les formations anglaises) ont décidé de se retirer. La faute (ou grâce, c’est selon l’avis des parties prenantes) à la grogne du peuple, des joueurs, des entraîneurs et même des gouvernements. Un échec médiatique cuisant.

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Cependant, si neuf des douze membres sont partis, les trois équipes restantes (Real Madrid, FC Barcelone, Juventus) n’en démordent pas. Certes, ils ne lanceront pas leur Super League à court terme, mais ils gardent espoir et défendent surtout leur droit d’entreprendre. Un discours qui reste toutefois inaudible pour beaucoup. Cet après-midi, à l’occasion de la conférence de presse organisée pour les adieux de Fabio Paratici à la Juventus, Andrea Agnelli en a profité pour réaffirmer que ce projet servait les intérêts du football.

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Agnelli persiste et signe

« Pendant de nombreuses années, j'ai essayé de changer les compétitions européennes de l'intérieur, j'ai fait tout l'apprentissage au sein de l'ECA et de l'UEFA, nous avons essayé de changer car il y avait beaucoup de problèmes avant même la Covid-19. Cependant, le système concentre tous les pouvoirs du football sur l'UEFA, qui a la responsabilité de tout, y compris l'élaboration des règles. C'est restrictif (pour les clubs). La Super League était un cri d'alarme, pas une tentative de coup d'État, pour un système qui se dirige vers l'insolvabilité », a-t-il déclaré, avant d'envoyer une pique à l'UEFA.

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« L’accord des fondateurs de la Super League était lié à l'approbation de la compétition par l'UEFA, qui s'est immédiatement braquée avec des termes offensifs, menaçant de représailles trois clubs qui ont refusé de se plier à l'UEFA elle-même. Connaissant tout le monde à l'UEFA, je sais que tout le monde ne pense pas la même chose, les recours en justice ne changent pas ce qu'est notre objectif, qui est un dialogue avec l'UEFA pour changer le football. Tous les investisseurs du football disent qu'il faut changer de modèle, les clubs qui apportent des solutions sont accusés et diabolisés. La Juve, le Real Madrid et le FC Barcelone veulent un changement pour le meilleur des compétitions, et nous sommes soutenus par de nombreuses personnes. » Reste à savoir qui.

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