L’OM peine à se débarrasser de la paire Germain-Mitroglou…

L'Olympique de Marseille a beau avoir perdu à domicile contre le LOSC vendredi dernier (1-2), le club phocéen est sorti de ce match compliqué avec une petite satisfaction. Fraichement arrivé sur la Canebière, Mario Balotelli n'a mis que 16 minutes pour inscrire son premier but sous le maillot olympien. De quoi laisser penser que l'Italien se montrera bien plus efficace que la doublette Germain-Mitroglou que l'OM cherche à refourguer lors des dernières heures du mercato hivernal.

Sauf que l'affaire est très compliquée. Avant même l'ouverture du marché des transferts, les imposants salaires des deux attaquants étaient déjà pointés comme un problème de taille. Depuis, rien n'a vraiment contredit cette tendance. Les courtisans ne sont pas nombreux et quand certains semblent disposés à payer une bonne partie de ces émoluments, le dossier ne se conclut pas pour autant. C'est le cas par exemple de Valère Germain. Courtisé par Nantes qui était disposé à payer plus de la moitié des 300 000€ mensuels perçus par le joueur, Germain a repoussé l'offre des Canaris.

Ça coince de partout

Annoncé ensuite dans le viseur de Nice, l'ancien Aiglon semblait bien parti pour faire son retour à l'Allianz Riviera. Mais les choses se compliquent. Hier, un différend entre la direction actuelle et les futurs patrons du Gym était avancé pour expliquer la mise en stand-by du dossier. Aujourd'hui, La Provence révèle que Germain serait même très loin de l'OGCN car les nouveaux décideurs du club souhaiteraient s'orienter davantage vers le recrutement d'un jeune en devenir en vue d'une revente plus intéressante.

Enfin, en ce qui concerne Kostas Mitroglou, un nouveau prétendant est venu s'ajouter à la petite liste des courtisans du Grec. Après Benfica (qui souhaiterait un prêt d'un an et demi), La Provence indique que les Turcs du Galatasaray auraient réclamé le prêt du buteur hellénique jusqu'à la fin de la saison. Une proposition qui ne convient à un OM désirant à tout prix un transfert. Les dernières heures du mercato vont-elles faire évoluer les positions ?