Malgré l’arrivée d’investisseurs qataris durant l’été 2010, Malaga s’était montré plutôt calme sur le marché des transferts. Suite aux difficultés sportives en début de saison, les Andalous ont enfin décidé de passer à l’action grâce à ces pétrodollars bienvenus.
Grâce à sa victoire d’hier sur la pelouse du Sporting Gijon (1-2, 17e journée de Liga), Malaga est sorti de la zone rouge au classement. Aujourd’hui seizièmes, les Andalous respirent après une première partie de saison plutôt compliquée, marquée entre autres par le limogeage de Jesualdo Ferreira et un recrutement estival complètement raté. Du coup, le nouveau coach Manuel Pellegrini et les investisseurs qataris ont décidé d’inverser la tendance et de frapper un grand coup sur le mercato d’hiver.
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En quelques semaines, cinq joueurs sont ainsi venus renforcer le onze de La Rosaleda : Enzo Maresca (30 ans, ex-Olympiakos), Sergio Asenjo (21 ans, cédé par l’Atlético Madrid), Ignacio Camacho (20 ans, ex-Atlético Madrid), Martin Demichelis (30 ans, prêté six mois par le Bayern Munich) et Julio Baptista (29 ans, ex-Roma) ont ainsi posé leurs valises à La Rosaleda. En résumé, deux espoirs en devenir du football espagnol et trois éléments expérimentés et talentueux rompus aux joutes du très haut niveau.
Cinq joueurs revanchards qui donneront à coup sûr tout pour prouver à leurs anciens employeurs qu’ils peuvent encore rendre de fiers services. Pellegrini entend bien en profiter pour bâtir une équipe compliquée à jouer, capable de l’emporter contre les adversaires directs dans la lutte pour le maintien, mais aussi de tenir tête aux cadors du championnat. Le Chilien devrait encore accueillir deux voire trois nouveaux joueurs d’ici la fin janvier. Il disposerait ainsi d’un effectif conséquent pour atteindre ses objectifs.
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Avec un entraîneur réputé, un groupe de plus en plus talentueux, une manne financière importante, de hautes ambitions sur le mercato (Fabio Grosso, Mario Balotelli, Gervinho ou encore Urby Emanuelson seraient pistés) et un public fidèle au rendez-vous, Malaga semble réunir tous les ingrédients pour devenir une nouvelle place incontournable du football espagnol, à l’image de ce que tente de faire Manchester City en Angleterre à coups de millions. Reste à savoir si la mayonnaise prendra sur les six derniers mois de la saison. Dans le cas contraire, le Cheikh Abdullah ben Nasser Al-Thani regrettera de ne pas avoir mis la main à la poche plus tôt…
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