Il n'y a pas qu'à l'Olympique de Marseille que les dirigeants peinent à obtenir des baisses de salaires. Lyon et Monaco sont eux aussi en pleine bataille avec leurs joueurs.
À l'heure où le flou est encore très persistant concernant les modalités de la reprise de la Ligue 1 (si elle reprend), les clubs de l'élite sont en pleine bataille avec leurs joueurs. Confrontées à des très grosses baisses de revenus dès l'arrêt du championnat le mois dernier, les écuries de Ligue 1 ont fait comme tous leurs homologues de la planète du ballon rond. Pour limiter la casse, il a été demandé aux joueurs d'accepter des baisses de salaire. Et si dans certains cas la requête est passée, dans d'autres, la pilule a du mal à être digérée.
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À Marseille, par exemple, le président Jacques-Henri Eyraud souhaite que les partenaires de Dimitri Payet consentent un effort. Mais le bras droit de Frank McCourt a beau avoir multiplié les messages publics, le vestiaire phocéen ne serait pas du tout disposé à exaucer ses voeux. Et d'après L'Equipe, deux autres ténors de L1 peinent également à convaincre leurs éléments : l'Olympique Lyonnais et l'AS Monaco.
Petrov veut serrer la vis
Avec 147 M€ à payer tous les ans, l'ASM possède la deuxième plus grosse masse salariale de Ligue 1. En mettant leurs joueurs au chômage partiel, les dirigeants asémistes ont, d'après le quotidien, profité de la loi monégasque pour ne payer que 80,7% de leur salaire net mensuel. Reste que pour Oleg Petrov, le vice-président de l'AS, ce n'est pas assez. Sauf que le groupe monégasque a repoussé ses propositions jusqu'à présent. Et ce n'est pas le dernier scénario imaginé qui va faire pencher la balance. En clair, les joueurs ne toucheraient que 50% de leur salaire en avril. Pour équilibrer le tout, l'ASM proposerait de se caler sur le pourcentage des droits TV réglés par les diffuseurs.
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Pour faire simple, le journal explique que si Canal+ et beIN Sport ne paient pas, les Asémistes continueraient à ne toucher que 50% de leurs émoluments. Mais si les deux diffuseurs règlent 80% de l'addition, l'ASM paiera 80% des salaires. Pas vraiment du goût des joueurs. Enfin, la direction de l'Olympique Lyonnais serait elle aussi dans le dur. Selon le journal, Jean-Michel Aulas aurait proposé l'idée d'un «dégrèvement allant de 25% à 70% sur les paies d'avril, mai et juin». En vain. Les joueurs privilégieraient un report des salaires. Affaires à suivre.
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