Comment Rami a forcé son départ à l'OM

Par Constant Wicherek
2 min.
Olympique Marseille Adil Rami @Maxppp

Le transfert d'Adil Rami à l'Olympique de Marseille a mis du temps. Mais le joueur, lui, ne voulait que rejoindre l'OM. A tel point qu'il a même menacé son désormais ex-club, le FC Séville.

« Aujourd’hui l’OM est ambitieux, un club avec du caractère et l’envie de faire partie de l’élite européenne. C’était le moment pour revenir chez moi, en France. On m’a dit un jour “Marseille c’est un pays dans un pays”. Ce que je recherche c’est cette adrénaline, cette pression, j’en ai besoin pour avancer. C’est ce qui va avec mon caractère. Je n’étais pas paniqué. Je connaissais l’envie du club de m’avoir ici. Ils m’ont beaucoup aidé, j’étais serein. Ce qu’à fait Séville sur les dernières heures, ce n’était pas très classe. Mais l’important c’est le présent et l’avenir », expliquait hier Adil Rami en marge de sa conférence de presse de présentation en tant que nouveau joueur de l'OM.

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Pourtant, son transfert du FC Séville a longtemps traîné en longueur. Au point même que l'on imaginait mal l'affaire se conclure à un certain moment. Le jour de sa signature officielle Adil Rami n'avait pas hésité à fracasser son ex-employeur sur son compte Instagram. En cause ? Une clause qui n'aurait absolument pas été respectée par le club andalou qui refusait de lui donner dix pour cent de la somme finale qu'a perçue le FC Séville le transfert de l'international français.

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Rami a forcé Séville à négocier avec l'OM

Ainsi, le nouvel Olympien aurait dû percevoir 10% des 6 millions d'euros versés par l'Olympique de Marseille soit 600 000 euros. Mais pourquoi le FC Séville n'a donc pas respecté sa parole ? ABC de Sevilla explique toute la manoeuvre ce jeudi. D'après le média sévillan, Rami a quasiment forcé le FC Séville à le transférer dans le club de la Cité Phocéenne en refusant toutes les autres offres qui se présentaient alors à lui et qui auraient pu rapporter plus au FC Séville.

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Le joueur aurait lui-même indiqué à ses employeurs de l'époque qu'il était prêt à passer une année dans les tribunes si le FC Séville refusait de le vendre à l'OM. C'est la raison pour laquelle les négociations furent si âpres entre toutes les parties du deal. Mais cela s'est, heureusement pour tout le monde, bien terminé puisqu'Adil Rami a déjà effectué ses premiers pas avec la tunique blanche contre le Fenerbahçe et le Sporting CP. Une nouvelle preuve du caractère d'Adil Rami, l'OM en aura besoin.

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