MHSC : l'état des lieux alarmiste de Laurent Nicollin

Par Cédric Rablat
2 min.
Montpellier @Maxppp

Le championnat de Ligue 1 est à l'arrêt jusqu'au 15 avril prochain au moins. En parallèle, tous les clubs de l'élite tournent au ralenti. Face à cette situation inédite, le président du club héraultais s'est exprimé sur la situation de Montpellier. Et celle-ci suscite les inquiétudes en interne.

Le football français tente de lutter tant bien quel mal face au coronavirus. Vendredi dernier, la LFP annonçait la suspension des championnats de Ligue 1 et Ligue 2 au moins jusqu'au 15 avril. Ce mardi, l'UEFA officialisait à son tour le report de l'Euro 2020 et la suspension de la Ligue des champions et la Ligue Europa. Un contexte inédit qui provoque inéluctablement des dommages collatéraux. Ainsi, plusieurs clubs ont décidé de suspendre leurs activités sportives jusqu'à nouvel ordre. Si sur le plan sportif, les répercussions s'avèrent évidentes, l'arrêt du championnat de France rend la situation économique des clubs complexe.

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Dans une interview accordée au Midi-Libre, le président du MHSC Laurent Nicollin a évoqué les problématiques qu'il doit affronter depuis plusieurs jours. Et le principal protagoniste a annoncé une décision inédite pour l'ensemble des salariés du champion de France 2012. « Je ne vais pas pleurer dans les chaumières comme le font certains présidents, on verra dans les semaines à venir. À partir de lundi, pour 15 jours, le club va être fermé et tout le monde est au chômage partiel, » lâche ainsi Nicollin un brin résigné face aux conséquences dramatiques de cette crise sanitaire.

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Le MHSC confronté à des problèmes de trésorerie

Le fils du regretté Loulou justifie cette orientation radicale par les difficultés rencontrées ces derniers jours sur l'aspect financier. Montpellier comme l'ensemble des clubs de Ligue 1, reste fortement impacté par la suspension du championnat. « Malheureusement, on ne peut pas faire autrement. Il n'y a pas de rentrée financière, donc pas de trésorerie. À la fin du mois de mars, il faudra payer tout le monde. Il reste deux paiements à recevoir liées aux droits télés, qui doivent nous être versés le 5 avril et le 5 juin, on verra s'ils vont nous être payés ou pas, ça va être important car ce sont de grosses échéances, c'est 300 millions d'euros à partager entre tous les clubs professionnels français, » décrypte ainsi Nicollin.

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Plus que jamais, la menace plane financièrement sur nos clubs. Mais une solution pourrait être trouvée pour limiter la casse. « Il se dit qu'on devrait être payé au prorata des matches qui se sont joués, mais on reste sur le bon vouloir de beIN et de Canal +. ça devrait nous permettre de passer cette crise, même si on va serrer les dents. Mais il y a des clubs qui vont être plus en difficulté que nous, » explique ainsi Laurent Nicollin. Plus que jamais, le football français va lui aussi devoir se serrer les coudes pour appréhender au mieux cette période si délicate...

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