PSG : quel bilan pour le turn-over d'Unai Emery ?

Par Alexis Pereira
2 min.
PSG Thomas Meunier @Maxppp

Le Paris SG s'est imposé contre Troyes (2-0, 15e journée de Ligue 1), avec dans le onze de départ, plusieurs joueurs habitués au banc de touche ces dernières semaines. Tour d'horizon.

C'est un Paris SG new look qui s'est imposé mercredi soir au Parc des Princes contre Troyes (2-0, 15e journée de Ligue 1). Unai Emery avait en effet décidé d'aligner plusieurs joueurs peu habitués à démarrer une rencontre ces dernières semaines. Kevin Trapp, Thomas Meunier, Presnel Kimpembe, Giovani Lo Celso, Javier Pastore et Angel Di Maria étaient ainsi tous lancés dès le coup d'envoi. Un choix justifié à l'issue de la rencontre par le coach des Rouge-et-Bleu en conférence de presse d'après-match. «C'était le bon moment pour donner des opportunités aux joueurs qui jouent peu, on a beaucoup de matches actuellement», a-t-il confié avant de poursuivre.

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« Ils ont tous eu une bonne attitude, et c'est bien pour eux et pour ceux qui enchaînent les matches et qui ont besoin de souffler», a-t-il expliqué. Un turn-over utile pour le groupe donc. Dans les faits, sans être transcendants, certains ont prouvé à leur entraîneur qu'il pouvait compter sur eux. Trapp s'est montré vigilant sur ses quelques interventions, Kimpembe a parfaitement géré Adama Niane, Lo Celso a affiché un visage intéressant, entre récupérations et orientations à un poste de sentinelle où il manque de repères, et Pastore a tenté d'imprimer du rythme. Seul Di Maria a semblé un ton en dessous, faisant souvent les mauvais choix.

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Silva et Meunier avouent leurs difficultés

Les acteurs, eux, ont avoué avoir eu du mal à se situer, à l'image de Thiago Silva. «Tous les joueurs qui sont entrés sur le terrain ont donné le maximum, mais on n'a pas l'habitude de jouer avec cette équipe-là, c'est pour ça que, parfois, ça a manqué de combinaisons», a avoué le capitaine parisien. Le Diable Rouge Meunier, lui aussi aligné d'entrée pour une copie correcte, a confié que si les doublures avaient donné «le maximum» pour répondre présentes, pour «s'appliquer» et garder la confiance de leur coach, le match n'avait pas été facile.

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«C'était un peu plus de la gestion sachant qu'on n'a pas les jambes non plus pour assurer comme un Draxler, un Rabiot ou un Kylian, qui enchaînent les matches. Nous, on se doit de jouer avec beaucoup plus de calculs, c'est ça la différence. Mais c'est tout, il y a de la qualité, tout le monde le sait, le coach aussi. À tout moment on peut faire la différence, il y a eu Javier, Angel... La qualité est là. Malgré le manque de rythme, on fait ce qu'on peut», a-t-il conclu. À Emery de juger.

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