Ligue des Champions : Santiago Solari tente d'expliquer la déroute du Real Madrid

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Real Madrid CF @Maxppp

Déjà qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions, le Real Madrid a toutefois été sévèrement battu chez lui par le CSKA Moscou (0-3). Une correction sans conséquences qui passe mal en Espagne. Et voici les explications données par Santiago Solari pour expliquer une telle claque.

L'histoire retiendra que le CSKA Moscou a réalisé l'exploit de battre deux fois le Real Madrid dans une phase de poules de Ligue des Champions (1-0, 3-0), mais qu'il a quand fini bon dernier de son groupe. Opposé au triple tenant du titre, le club russe a en effet plié l'affaire dès la première période grâce à des buts signés Chalov et Schennikov, avant que Sigurðsson ne parachève le succès moscovite à un quart d'heure de la fin du match. Un énorme couac qualifié de plus gros revers du Real de son histoire à domicile en Ligue des Champions.

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Forcément attendu par les journalistes pour s'expliquer, le coach merengue Santiago Solari a déclaré : «Nous n’étions pas forts dans la surface adverse ou dans notre surface. Dans les 25 ou 30 premières minutes, nous avons dominé le match et contrôlé l’espace. On s’est créé des occasions, mais rien de décisif. En l’espace de cinq minutes, ils ont été très forts en contre-attaque et après cela, notre deuxième période a été très mauvaise». De son côté, l'entraîneur du CSKA Moscou Viktor Goncharenko pense que son équipe a surtout profité d'une composition madrilène remaniée pour repartir d'Espagne avec une victoire de prestige.

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«Le Real Madrid n’a pas su maîtriser notre jeu et il n’a pas joué avec toutes les armes dont il dispose parce qu’il a des matches importants à venir. Donc leur motivation n’était pas bonne». Un argument également souligné par Solari qui avait choisi d'aligner des jeunes tels qu'Odriozola, Vallejo, Javi Sanchez et Valverde. «Le match devait servir à donner du temps de jeu à des joueurs qui revenaient de blessure et aux plus jeunes. J’assume le risque d’avoir présenté ce onze de départ, mais c’était nécessaire de le faire. Je n’ai pas aimé la deuxième période, mais il faut aussi prendre en compte que j’ai aligné beaucoup de jeunes». Sauf que l'excuse de la jeunesse n'a pas vraiment convaincu la presse espagnole.

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