OL : Aulas vole au secours de Genesio

Quand l'Olympique Lyonnais est dans une situation délicate voire même en crise, Jean-Michel Aulas n'hésite pas à utiliser tous les moyens de communication afin de jouer les pompiers de service. Samedi soir, après la déroute subie au Parc OL face au FC Lorient (1-4), le patron des Gones a éteint l'incendie face aux médias, à quelques jours d'un quart de finale aller face à Besiktas. Puis, JMA a enchaîné avec quelques tweets où il a maintenu sa confiance à ses joueurs mais aussi à son entraîneur Bruno Genesio, forcément au cœur des débats. Ce lundi, le président rhodanien a poursuivi son opération communication puisqu'il était invité dans Culture Club sur OLTV. L'occasion de soutenir son entraîneur.

«Je suis étonné de voir quelques réactions sur les réseaux sociaux. Personnellement je ne partage pas ces avis-là. J’ai un peu l’expérience du management d'entraîneur. J’ai eu la plupart des grands entraîneurs français. Je pense aussi qu'évoquer la bonne qualité des entraîneurs étrangers par rapport aux Français... Le match contre la Roma a démontré cela car Bruno a pris l'avantage sur son homologue italien, alors qu'il avait pourtant la faveur de ceux qui critiquent quelques fois. Je me fonde sur des points précis. La culture tactique de Bruno est bien supérieure à ce qu’imagine un certain nombre de gens. Il s’entend bien avec ses joueurs. Il n'y a pas de faille. Ils s’entendent bien avec le comité de gestion dont moi le président. Il écoute. Il essaye un certain nombre de choses et il adapte. Il écoute. Il est tout à fait ouvert à des discussions que certains coaches réfutent par principe», a souligné le président de l'OL.

Genesio a le soutien sans faille de son président

Il a poursuivi sa démonstration à travers un constat simple. Selon, Aulas, Genesio a obtenu la meilleure moyenne de points par matches depuis sa prise de fonction, par rapport à ses prédécesseurs. «Je regarde la moyenne de points par rapport aux quatre derniers entraîneurs. Avec 1,82, il est devant Hubert Fournier, Rémi Garde et Claude Puel. Il a un pourcentage de victoires très en avance avec 57 %. Alors, on préférerait être 2e du championnat comme l'an dernier, c'est vrai mais quand on regarde, on a deux points de plus que l’an dernier à la 32e journée. La seule différence, c’est que Monaco et Nice font un parcours extraordinaire.»

Un exposé et une démonstration par A+B que le coach rhodanien appréciera. D'autant que Jean-Michel Aulas a encore des objectifs d'ici la fin de saison, à commencer par le match de Ligue Europa contre Besiktas ce jeudi au Parc OL. «On a progressé dans plein de domaines. On est qualifié en quart de Ligue Europa. On est dans un process qui est en train de réussir. Il faut être derrière Bruno. On fera les comptes à la fin de saison.» Ce discours de soutien risque de ne pas plaire à tous les supporters lyonnais qui commencent sérieusement à faire entendre leurs grognements. Alors que l'OL s'apprête à vivre la prochaine saison loin de la Ligue des Champions, ce qui était son objectif principal, la fronde pourrait s'intensifier en cas d'échec en quart de finale de Ligue Europa.