OL : les révélations d'Aulas sur le Grand Stade

D'un côté, il y a Gerland et les derniers matches de l'Olympique Lyonnais, particulièrement mauvais. De l'autre, il y a l'avenir représenté par le Grand Stade de Décines, qui accueillera l'équipe rhodanienne à partir de janvier 2016. Quitte à commenter l'actualité du club, autant parler de ce qui paraît le plus emballant. C'est donc au sujet du Grand Stade que Jean-Michel Aulas a rencontré des lecteurs du Progrès. Parmi les questions, on trouve évidemment celle du prix, une inquiétude pour de nombreux supporters qui ne veulent pas voir le tarif des places ou des abonnements exploser.

« Le prix moyen va augmenter en raison de la création de 6 000 places « hospitalité » (VIP, entreprises…). Mais les prix ne vont pas augmenter ! Si j’ai un abonnement chez les « Bad Gones » aujourd’hui, le prix de ma place sera identique. Mais le service autour de moi dans le stade et la qualité du siège seront supérieurs. Donc le supporter de l’OL aura mieux, pour le même prix. En réalité, j’apparente ce constat à une baisse », a rassuré Jean-Michel Aulas, qui a aussi tenu à souligner l'aspect sécuritaire. « Chaque place sera filmée en permanence. La prévention sera maximale. Ce sera le seul stade en Europe où on voit tout, à chaque instant. Les supporters adverses seront dans une zone à part, sans aucune voie commune avec les Lyonnais », a-t-il affirmé.

Dans le but de diversifier les recettes et d'exploiter au maximum son nouvel écrin, le président rhodanien est désireux de passer par la case naming. Ce n'est pas une nouveauté, toutefois le processus prend un certain temps. Où en est-on ? « Nous sommes obligés d’y avoir recours, car l’OL est une entreprise cotée en bourse. Il y a plusieurs négociations en cours en ce moment, avec des français et des étrangers. Pour l’Euro, nous devrons être en « clean stadium », donc nous sommes moins pressés pour finaliser un accord. Mais pour le concert de Rihanna le 19 juillet, je peux vous garantir que le stade aura un nom », a assuré Aulas. Il y a un mois, le président de l'OL rappelait qu'il privilégiait plutôt un partenaire français. Mais à l'écouter, il faudra encore attendre plusieurs mois avant de connaître le fin mot de l'histoire.