L'OM répond à Lille pour Thauvin !

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Olympique Marseille @Maxppp

L'OM n'a pas apprécié d'être pointé du doigt suite à la décision de Florian Thauvin de sécher l'entraînement et de poursuivre le bras de fer. Vincent Labrune a donc réagi.

Lille a sorti les griffes hier suite à la décision de Florian Thauvin de sécher l’entraînement. En conférence de presse puis sur plusieurs médias, le directeur général du LOSC Frédéric Paquet s’est exprimé pour donner la position lilloise, intransigeante. Thauvin restera à Lille à moins d’une offre exceptionnelle (aux alentours de 15 M€). De quoi tenter l’OM ?

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Une chose est sûre, le club phocéen n’apprécie pas d’être pointé du doigt comme l’un des responsables de ce bras de fer. Joint par L’Équipe, Vincent Labrune a remis les choses au clair. « Frédéric Paquet a raison, ce n’est pas normal de monter un salarié contre son employeur. Et d’ailleurs, l’OM n’a jamais utilisé de telles méthodes. Si on avait voulu inciter le joueur à aller au bras de fer, on aurait proposé à son conseiller de déplacer l’affaire sur le terrain médiatique. Or, le joueur n’a jamais déclaré publiquement qu’il voulait aller à l’OM. Depuis qu’il a repris l’entraînement début août, personne ne l’a entendu », a glissé le président olympien.

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Surtout, Labrune assure que c’est bien Lille qui a rouvert les portes à la négociation au cours des derniers jours, ce qui a provoqué la seconde offre de l’OM (estimée à 8 M€ + 2 M€ de bonus). « Premièrement, on a fait une offre fin juin, avant de s’arrêter là. Deuxièmement, si nous avons formulé une nouvelle offre samedi, c’est parce que les conditions étaient réunies pour une reprise des négociations. J’insiste lourdement sur ce fait. On a fait passer des messages à l’OM pour nous dire que le LOSC était de nouveau ouvert à la discussion. Après, Michel Seydoux a réfléchi avant de refuser notre proposition. Dont acte. Le débat est clos. Nous ne sommes pas des kamikazes ! Cette attaque est donc totalement gratuite et erronée. »

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Selon Aujourd’hui en France, Marseille n’ira pas plus loin que cette dernière proposition. « Nous ne voulons pas tomber dans la surenchère. L’entourage du joueur sait que nous avons fait jusqu’ici le maximum en formulant cette dernière proposition supérieure au prix du marché », a assuré un dirigeant phocéen. Un ultime coup de bluff dans ce dossier qui en compte déjà beaucoup ?

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