L'entraîneur kanak et le milieu offensif béninois ont eu une discussion très virulente hier au Camp des Loges. Elle se serait terminée par des insultes.

Les habitués du PSG le savent, le club de la capitale n’est jamais à l’abri d’une crise, que les résultats soient bons ou mauvais. Et alors que les Rouge-et-Bleu réalisent leur meilleure première partie de championnat depuis bien longtemps, voilà qu’Antoine Kombouaré et Stéphane Sessegnon viennent de créer une faille béante dans l’unité affichée depuis le mois d’août. Selon L’Équipe, une discussion très virulente a opposé les deux hommes hier midi, et elle se serait terminée par des insultes proférées par l’entraîneur kanak à l’encontre du milieu offensif béninois.
Voilà pourquoi Stéphane Sessegnon n’est pas du voyage à Nancy alors qu’il était prévu dans le groupe pour le match de ce soir. Il ne s’est tout simplement pas présenté à l’heure du rendez-vous fixé hier en soirée. Un porte-parole du club parisien a tenté de minimiser le clash hier soir.« L’entraîneur et Stéphane Sessegnon ont eu une discussion aujourd’hui. À la suite de cet échange, Antoine Kombouaré a préféré laisser le joueur souffler pour lui permettre de couper en espérant qu’il revienne régénéré de ses vacances ». Pour la régénération, c’est mal parti. Par contre, l’ancien Manceau est déterminé à quitter le Paris Saint-Germain. C’est pour cette raison que le ton est monté avec son coach.
En effet, Kombouaré avait annoncé à ses joueurs qu’aucun bon de sortie ne serait distribué pour le mercato hivernal. Pas vraiment du goût de Sessegnon, qui a perdu sa place de titulaire au profit de Ludovic Giuly depuis plusieurs semaines maintenant. En affichant sa volonté de départ durant son entretien avec l’entraîneur, il a considérablement agacé le technicien kanak, qui a donc dépassé les bornes. Évidemment, il n’en a pas touché mot quelques heures plus tard en conférence de presse. Juste a-t-il rappelé« qu’il n’y aurait pas de départ. Je défends les intérêts du club, alors si un joueur veut partir, c’est niet ». En se montrant beaucoup moins diplomate avec Sessegnon, il l’a plutôt poussé vers la sortie. Et fait vaciller à quelques heures d’une trêve hivernale bienvenue les espoirs d’une saison sans la moindre crise.
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