Alors qu’il n’est pas encore officiellement l’actionnaire majoritaire du Havre, Christophe Maillol a déjà tenté un sacré pari en attirant dans ses filets un très expérimenté défenseur brésilien, un temps capitaine du Lokomotiv Moscou et habitué aux joutes de la Ligue des Champions.
Le très ambitieux projet du Havre commence tout doucement à prendre forme. Alors que l’argent des nouveaux investisseurs représentés par Christophe Maillol se trouverait actuellement sur le compte de l’ancien joueur de rugby et qu’il devrait se trouver sur les comptes du HAC d’ici la fin de semaine, Maillol continue de façonner son équipe à travers ses réseaux. Après avoir recruté Jérome Leroy et Modeste M’Bami, et avant d’attirer Park Chu-Young (29 ans, ex-Arsenal), le futur actionnaire majoritaire du club vient de réaliser un joli coup en attirant le Brésilien Rodolfo.
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Ce nom ne vous dit rien, mais ce robuste défenseur central de 31 ans a évolué durant 7 ans en Europe au Dynamo Kiev (2004-06) et a même été capitaine au Lokomotiv Moscou (2007-11). Le temps pour lui de totaliser treize apparitions en Ligue des Champions et quatre en Europa League et d’affronter le Real Madrid le Bayer Leverkusen ou encore l’Olympique Lyonnais. S’il a connu une saison 2013-2014 blanche et sèche du fait d’une blessure au genou et d’un litige avec son dernier club, le Vasco da Gama, Rodolfo veut montrer au Havre qu’il n’est pas fini comme il l’a expliqué à Paris Normandie. « Aujourd’hui, malgré mon passé de joueur, mais aussi malgré ces blessures qui ont freiné ma carrière, je suis très motivé par rapport au projet qui m’a été présenté. Oui, Le Havre est actuellement en Ligue 2, mais l’objectif, c’est la Ligue 1. Et par rapport à mon expérience, je souhaite pouvoir aider le club à atteindre le plus haut niveau du football français. Je suis hyper-motivé. »
Arrivé en France vendredi sur l’invitation de Christophe Maillol, l’ancien gaucher du Dynamo Kiev, qui se définit lui-même comme « un défenseur très technique, qui aime prendre le ballon, monter et apporter quelque chose » a deux mois pour convaincre. S’il est très motivé, il n’est pas encore prêt physiquement. « Je ne vais pas raconter n’importe quoi, je ne suis pas du tout prêt. Il va falloir que je travaille très dur, mais ça ne me fait pas peur du tout. J’ai presque trois mois pour prouver que je suis capable d’apporter quelque chose à l’équipe. On me laisse du temps, alors mon meilleur niveau, je le retrouverai. (…) Et je vais réussir ! Je n’imagine pas l’échec un seul instant. » Pour Christophe Maillol, la réussite de ce véritable coup de poker pourrait bel et bien lancer son ambitieux projet au sein du club doyen. En cas d’échec, sa réputation n’en serait qu’encore un peu plus écornée…
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