Stoke City : le placardisé Giannelli Imbula fait son mea culpa

Par Alexis Pereira
3 min.
Stoke City Gilbert Gianelli Imbula Wanga @Maxppp

Perdu de vue après un début de saison raté avec Stoke City, Giannelli Imbula a fait son mea culpa, annonçant son intention d'inverser la tendance au plus vite.

Il faut remonter au 10 septembre, et une lourde défaite à domicile contre Tottenham (0-4, 4e journée) pour retrouver trace d'un match de Giannelli Imbula (24 ans) en Premier League avec Stoke City. Après un mauvais début de saison individuel et collectif, le milieu de terrain faisait les frais du choix de Mark Hughes. Le manager des Potters décidait de miser sur d'autres éléments pour relancer la machine. L'effet était immédiat puisque les pensionnaires du Bet365 Stadium, bons derniers au soir de la 4e journée, sont remontés à la 13e position du classement. Cette belle dynamique, l'ancien Marseillais l'a vécue depuis le banc de touche. Déçu et frustré, il assume néanmoins ses erreurs et ses manques.

La suite après cette publicité

«C'est très difficile de regarder les matches plutôt que de les jouer. Je n'aime pas être spectateur, mais si je joue mal, je ne peux m'en prendre qu'à moi-même. Être sur le banc, c'est très dur. Mais mal jouer, c'est encore pire et je crois que j'ai mal joué en début de saison. Je sais que j'ai été très mauvais», a-t-il reconnu dans un franc exercice d'autocritique dans les colonnes du Stoke Sentinel. L'ex-international Espoirs tricolore (7 capes, 1 but) est bel et bien décidé à faire tout son possible pour rebondir. Cependant, il n'a pas l'intention de renier son style. «Je dois regagner ma place. Si je suis ici, c'est pour jouer, pas pour regarder. Je ne suis pas entraîneur», a-t-il glissé avant d'insister.

À lire Liverpool : un coach de Ligue 1 pour remplacer Klopp ?

Un mea culpa... et ça repart ?

«Je dois travailler dur pour revenir dans l'équipe, mais je ne veux pas changer mon style. Je pense que j'ai un style unique. Je ne dois pas changer ça, mais plutôt mon application et mon implication. Mon avenir est toujours à Stoke (contrat jusqu'en juin 2021, ndlr), mais, évidemment, je veux jouer. La décision ne m'appartient pas, elle appartient au coach», a-t-il lâché. Alors que plusieurs joueurs sont incertains dans son secteur de jeu, il pourrait bien être exaucé dès ce week-end, contre Watford (14e journée). «Je suis prêt à saisir ma chance si je suis convoqué. Je suis prêt depuis longtemps !», a-t-il martelé. Et s'il affiche une telle confiance, c'est parce que le plus gros transfert de l'histoire de Stoke (24 M€ à l'hiver 2016) a progressé sur mais aussi en dehors des terrains.

La suite après cette publicité

Il se sent aujourd'hui pleinement adapté à son nouvel environnement. «L'Angleterre, c'est bien, cela ressemble à la France. Paris n'est pas toujours aussi accueillant. Il n'y a pas de grosses différences, mis à part la langue. L'anglais est difficile pour moi et quand je suis arrivé, je ne parlais pas du tout anglais. J'ai travaillé dur pour apprendre, mais je n'ai eu que deux leçons et je n'aime pas ça. Je préfère apprendre par moi-même», a-t-il conclu. Bien décidé à se battre, Giannelli Imbula, qui avait plutôt réussi ses débuts outre-Manche, veut croire en des lendemains qui chantent à Stoke City. À Mark Hughes et lui de jouer !

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité