Yven Moyo : « J’aimerais faire la même carrière que Ben Arfa »

FM : Yven, pourquoi avoir quitté Sochaux pour rejoindre Newcastle ?

Yven Moyo : J'ai dû partir de Sochaux parce qu’ils n'ont pas été assez respectueux à mon égard, j'estimais que je méritais de signer mon premier contrat pro, une opinion que n'a pas semblé partager Sochaux. À partir de là, mon départ était inéluctable.

FM : Décrivez nous votre style de jeu.

YM : Je suis un milieu offensif qui peut évoluer aussi bien à gauche qu'à droite, j'aime dribbler, provoquer, faire la différence. Je sais être décisif et marquer des buts, un profil à la Ben Arfa.

FM : N'avez-vous pas peur d'avoir succombé trop tôt aux sirènes de l'Angleterre ?

YM : Non je n'ai pas peur c'est un très bon défi pour moi, j'ai eu cette chance grâce a dieu de pouvoir rejoindre Newcastle. Je n'ai rien à perdre et tout à gagner.

FM : Avant de rejoindre les Magpies, avez-vous eu d'autres propositions ?

YM : Pas de proposition directe, mais on va dire j'étais en contact avec Manchester City. Mais il y a deux ans c'est Manchester United qui voulait me prendre alors que j'étais au centre de formation de Sochaux, mais il y a eu des circonstances qui ont fait que cela n'a pas été plus loin.

FM : Avez-vous rencontré votre futur coach et vous a t-il donné des garanties quant à votre temps de jeu ?

YM : Oui, bien sûr, c'est lui qui m'a recruté. Mais si je rencontre quasiment tous les jours Chris Hughton, nous n'avons pas vraiment encore parlé de ma situation. Je viens d'arriver, je ne suis pas pressé, je suis là pour apprendre.

FM : La présence d'Hatem Ben Arfa a-t-il influé sur votre choix ?

YM : Bien sûr que la présence d'Hatem a été prépondérante. Pour tout vous dire, je suis un vrai fan de Ben Arfa. Pour moi, ce joueur est un exemple et j'aimerais bien faire la même carrière que lui.

FM : Que pensez-vous de l'attentat de De Jong ?

YM : Je suis révolté par un tel geste ! J'étais au stade samedi avec le cousin d'Hatem et nous étions bouleversés. Nous sommes immédiatement allés à l'hôpital pour le soutenir et nous avons essayé de faire bonne figure devant lui car ce sont des choses qui font parti des risques du métier de footballeur. Mais Hatem est un battant, il va revenir encore plus fort.