Inter Milan : Yann Karamoh fait déjà saliver l’Italie

Prêté deux saisons à l'Inter Milan par le Stade Malherbe de Caen, Yann Karamoh (19 ans) a fait ses grands débuts sus ses nouvelles couleurs le week-end dernier, à San Siro, contre le Genoa. Remplaçant au coup d'envoi, l'ancien Caennais est entré en jeu à vingt minutes du terme, alors que son équipe était toujours tenue en échec par les visiteurs. Une première qui a débouché sur la victoire des Nerazzurri, et que l'intéressé n'a pas manqué d'apprécier. «Spalletti m'a dit de prendre le ballon, d'aller dans la surface et de donner un coup de main à l'équipe. Quel spectacle San Siro ! Un rêve».

Mais à l'instar de Blaise Matuidi avec la Juventus, Karamoh a lui aussi eu droit à une pluie d'éloges de toutes parts. À commencer par celles de son entraîneur Luciano Spalletti. «Karamoh a une grosse frappe. Il est prometteur, on l'a recruté pour ça. Il doit encore s'intégrer. Il a déjà fait un premier pas : il a démontré ses qualités, il en prend conscience et l'équipe lui fait confiance. Oui, ç'a été un bon test». Un optimisme assez important pour être souligné au vu du temps de jeu du Français.

La crainte du syndrome Gabigol

Car si Spalletti est satisfait, la Gazzetta dello Sport y est allée encore plus fort. «Karamoh a démontré une capacité à effacer ses adversaires, ce qui manquait à l'Inter pour être en supériorité numérique. En 20 minutes, l'Inter s'est créé des occasions. Sur le terrain, Yann Karamoh parle une langue qu'aiment beaucoup les Intéristes, surtout dans une période de sécheresse de talents. Un seau d'eau en plein visage : voici l'effet provoqué par la qualité de Karamoh sur une Inter endormie».

De bon augure pour la suite, même si Tuttosport préfère attendre de voir le néo Milanais confirmer sur la durée avant de s'enflammer. «Voilà Karamoh. En espérant que ce ne soit pas un nouveau Gabigol», faisant ainsi référence à la réputation flatteuse précédant le Brésilien qui n'a jamais confirmé tous ces espoirs sur le terrain (0 titularisation, 1 but la saison dernière). À Karamoh de faire taire les sceptiques.