La Roma attend désespérément Edin Dzeko...

Pour remporter le Scudetto, il faut un grand buteur. La Roma et Rudi Garcia le savent bien. Souci, il n'y a plus d'avant-centre prolifique depuis belle lurette chez les Giallorossi – le vieillissant Totti était le meilleur réalisateur la saison dernière avec seulement 8 pions –, et les dernières tentatives mercato se sont avérées infructueuses. Il est encore trop tôt pour comparer un Edin Dzeko à Seydou Doumbia, mais l'attaquant bosnien, la plus pimpante des recrues estivales sensée réconcilier la Roma avec le poste de numéro 9, est à cette heure bien en-deçà des attentes.

Parce que Dzeko ne marque pas. Plus depuis le 30 août dernier tout du moins, date de sa seule réalisation de la saison, en 11 rencontres toutes compétitions confondues. Une disette peu mise en avant jusqu'alors du fait des excellents résultats de la Lupa : coach Garcia préférait louer le travail d'équipe de son buteur et les espaces qu'il pouvait créer pour ses ailiers, réclamant patience pour les buts. Patience qu'on pouvait alors lui conférer. Mais la défaite face à l'Inter a changé la donne.

Cet accroc a immédiatement replacé les projecteurs sur Dzeko, pour l'occasion auteur d'une prestation nonchalante, illustrée par son manque de réactivité sur une belle action de but. On dit de l'intéressé qu'il n'est pas à 100% physiquement. Au vrai, il doit encore parfaire son adaptation italienne. À ses débuts à Manchester City, où il est arrivé en janvier 2011, le Bosnien en était aussi à un but sur ses onze premiers matches. La suite, on la connaît. Les Giallorossi espèrent avoir droit à la même évolution, mais la Ville éternelle n'est pas des plus patientes. Dzeko va devoir se ressaisir, et vite.