Serie A

Le récit glaçant de Victor Osimhen sur son transfert au Napoli et la mort de son père

Par Aurélien Macedo
3 min.
Victor Osimhen sous les couleurs de Galatasaray @Maxppp

Parti cet été de manière définitive du côté de Galatasaray, Victor Osimhen (26 ans) pensait en avoir terminé avec le Napoli, un club dont il a porté le maillot de 2020 à 2024 avant d’être prêté l’an dernier en Turquie. Le buteur nigérian a toutefois été entendu devant la Guardia di Finanza pour une affaire de plus-value fictive réalisée en complicité par Lille et le Napoli. Si le joueur n’a pas vraiment d’impact sur les négociations de club à club, il a toutefois critiqué le déroulement des négociations comme l’a relayé La Repubblica. Ainsi, le joueur a fait part de son mal-être au moment du transfert puisque son père était gravement malade quand son agent de l’époque Jean Gérard a poussé pour le transfert : «mon précédent agent avait manifesté un intérêt sérieux de la part de Naples, mais il ne s’intéressait qu’à mon transfert et non à la santé de mon père. À l’époque, je n’avais pas l’esprit à penser au football ; je voulais juste savoir comment il allait. Gérard m’a appelé pour le rencontrer à Nice. Luis Campos et le président de Lille, Gérard Lopez, étaient également présents. Ils m’ont dit que je devais partir à Naples, qu’il y avait déjà un accord de principe et qu’en raison de la pandémie, c’était une bonne opportunité pour Lille. Mais je n’en savais rien.»

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C’est là que l’état de santé du père de Victor Osimhen s’est vraiment détérioré et qu’il est décédé. La triste nouvelle a logiquement affecté Victor Osimhen qui n’avait pas pu le voir avant son décès et que les clubs avaient continué à pousser pour finaliser le dossier, l’empêchant de faire son deuil correctement : «suite à la mort de mon père, j’étais très en colère contre Lille et mon agent, car je n’avais pas pu le voir avant sa mort. Ils m’ont même dit que je devais partir pour Naples le lendemain, sans même m’en rendre compte. Par respect pour le président lillois, je suis quand même allé à Naples, mais je n’ai rien signé. J’ai rencontré l’entraîneur, qui m’a expliqué le projet, et le lendemain, De Laurentiis à Capri. Il m’a parlé de la ville et du club, mais je n’ai pas compris ce qu’il disait à Giuntoli, car ils parlaient en italien. Il m’a demandé si j’avais vu le contrat, mais je n’avais rien reçu.» C’est alors que Victor Osimhen allait casser sa relation avec son agent de l’époque : «de retour à l’hôtel, j’ai demandé le projet de contrat à mon agent. Il m’a répondu qu’il n’en avait pas. J’étais surpris, car le président m’avait dit le contraire. Finalement, il m’a montré un bout de papier, un pseudo-accord avec Naples. Je me suis mis en colère et j’ai voulu rentrer en France. J’ai demandé une semaine de repos à Lopez et je suis parti à Paris. Puis, de retour à Lille, j’ai décidé de mettre un terme à ma relation avec cet agent. Voyant l’intérêt de Naples, j’ai demandé à William D’Avila de gérer mon transfert. Fin juillet, j’ai signé le contrat à Lille, en présence de Maurizio Micheli pour Naples et, entre autres, de D’Avila, Lopez, Ingla, Calenda et Cros.»

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