Ligue 1

OL : le vestiaire est affecté par le départ de Georges Mikautadze

Dimanche soir au Groupama Stadium, l’OL a affronté l’OM lors de l’Olympico. Un match que les Gones ont disputé sans numéro 9 de métier, après le départ de Georges Mikautadze à Villarreal. Une énorme perte pour les Lyonnais.

Par Dahbia Hattabi
3 min.
Georges Mikautadze @Maxppp

Ce dimanche 31 août, à la veille de la clôture du marché des transferts estival dans les principaux championnats, l’OL et l’OM se sont retrouvés pour l’Olympico. Mais les deux écuries françaises devaient gérer en parallèle une actualité mercato particulièrement chaude. Du côté des Phocéens, le cas Adrien Rabiot occupe tous les esprits depuis plusieurs jours, tout comme les arrivées potentielles. A quelques heures de la fin de cette fenêtre estivale, le Duc semble se diriger du côté de l’AC Milan. Du côté de Lyon, on a surtout besoin de sang neuf après le départ très surprenant de Georges Mikautadze (24 ans). Longtemps jugé intransférable par la direction rhodanienne, le Géorgien a finalement été le joueur sacrifié afin de pouvoir renflouer les caisses du club, surveillées de très près par la DNCG.

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Un départ qui fait mal à l’OL

Les larmes aux yeux, l’ancien attaquant de Metz, qui devait prendre totalement le pouvoir après le départ d’Alexandre Lacazette, a rejoint Villarreal. Il n’était donc pas présent sur la pelouse du Groupama Stadium face à l’OM, lui qui aurait certainement fait du bien. Sans n°9 de métier, Paulo Fonseca a décidé de repositionner la recrue Adam Karabec dans l’axe. Pour sa première titularisation, le joueur tchèque, qu’on a vu dans l’axe comme sur les ailes lorsqu’il permutait avec certains coéquipiers, a tenté. Malgré de belles opportunités pour les Gones, il a manqué à plusieurs reprises d’un vrai finisseur à la conclusion en première période. Mais Lyon a réussi à s’imposer sur le fil 1 à 0.

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Le tout sous le regard de Mikautadze, qui était venu assister au match en tribunes avant de recevoir un hommage du stade après le match. Face à la presse, Matthieu Louis-Jean n’a pas caché que ce départ était un crève-cœur. «Ce n’est jamais simple de perdre un joueur comme Georges, qui était apprécié. Maintenant, c’est aussi ça notre devoir envers la DNCG. On avait acté le fait qu’un joueur pourrait encore partir. Georges a eu une offre de Villarreal qui est une très belle offre. Il est aussi content d’y aller même s’il était triste de partir. C’est un nouveau challenge pour lui. On savait qu’il fallait que ça se passe et c’est arrivé.» Comme lui, Corentin Tolisso est triste de perdre le Géorgien.

Le vestiaire est triste mais pas abattu

«On est un peu sur un nuage en ce moment, on est contents. Il s’est passé pas mal de choses cet été, puis on a appris le départ de Georges (Mikautadze). Le club devait faire un départ, on le sait, c’était soit Malick (Fofana) soit Georges. Georges est parti. Ça fait mal de perdre un joueur comme lui, mais je crois qu’il va y avoir quelques arrivées pour le remplacer. On fait confiance à la direction. Ils ont fait un travail énorme durant tout l’été, déjà pour nous maintenir en Ligue 1, et là ils continuent. Même s’ils ont vendu Georges, je sais qu’ils feront du bon boulot pour récupérer un ou plusieurs attaquants et nous permettre d’atteindre nos objectifs de la saison.» Moussa Niakhaté a aussi eu de jolis mots pour lui.

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«Les 72 dernières heures n’étaient pas faciles. Georges on l’aime tous, c’est un gars extraordinaire, c’est facile de dire ça mais c’est vrai, ça n’a pas été facile la première fois il y a 10 ans. Il y a un an, on est revenu pour gagner quelque chose avec l’OL. Pour la petite anecdote, la première journée de championnat l’année dernière, on joue contre Rennes, je fais une énorme erreur qui cause le but, lui rate le penalty face à Mandanda et on s’est attrapé dans le vestiaire et on s’est dit, on ne quitte pas ce club tant qu’on a pas gagné quelque chose avec ce club. Donc je sais que ça lui crève le cœur de partir mais le football est ainsi. Je suis très triste, mais il va faire du sale en Espagne comme on dit». C’est tout le mal qu’on lui souhaite.

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