Monaco : la prise de pouvoir de l'espoir Benoît Badiashile

Par Alexis Pereira
2 min.
Monaco Benoît Badiashile Mukinayi @Maxppp

Benoît Badiashile a marqué les esprits avec l'AS Monaco sur la pelouse d'Amiens. Le jeune défenseur formé au club pousse doucement mais sûrement Jemerson sur le banc.

L'AS Monaco s'est donnée de l'air mardi soir en l'emportant sur la pelouse d'Amiens, concurrent direct dans la lutte pour le maintien (0-2, 16e journée de Ligue 1). Et si Radamel Falcao a été le grand bonhomme de la rencontre grâce à son doublé sur penalties, un autre joueur a marqué les esprits. Benoît Badiashile, pour sa quatrième titularisation de rang en L1 (cinq toutes compétitions confondues), a tenu la baraque alors que l'ASM souffrait.

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Monaco Matin lui a d'ailleurs accordé la même note qu'au Tigre - 7/10 - la meilleure côté monégasque. Idem pour L'Équipe, qui a souligné «sa prestation haut de gamme». Le jeune homme de 17 ans, formé au club, a obtenu un penalty sur un coup de pied arrêté offensif, mais il a surtout été impérial derrière, se montrant propre au duel (bien aidé par son 1m92) et à l'aise à la relance. Une sacrée performance au regard de la situation actuelle du club du Rocher.

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Les félicitations du coach Henry

Son coach Thierry Henry a apprécié en conférence de presse d'après-match. «J'ai bien aimé notre solidité défensive ce soir. Badiashile ? Il a été très bon, il peut continuer à apprendre. Il a été bon dans les duels aériens, c'est un petit jeune qui est en train de nous aider. C'est une décision technique, sur ce match, de lui faire confiance», a lancé le champion du Monde 1998 face aux journalistes. Kamil Glik, son partenaire en charnière en Picardie, l'a félicité lui aussi. «Benoît est avec nous depuis peu de temps. Il s'est mis au niveau de toute l'équipe dans l'engagement. C'est un bon garçon, avec du talent, c'est sûr», a confié le Polonais ce mercredi face à la presse.

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Jemerson, victime de ce choix, peut toutefois s'inquiéter au regard des sorties convaincantes de l'espoir rouge-et-blanc. «Benoît fait partie du groupe, il est là pour aider, comme Jemerson», a botté en touche le coach asémiste. Une manière aussi de pousser l'international auriverde (2 sélections), méconnaissable depuis plusieurs mois, à se réveiller. En attendant, Benoît Badiashile tient la baraque. Une bonne nouvelle à quelques jours du derby azuréen contre l'OGC Nice (17e journée).

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