Arsenal, Mattéo Guendouzi, Neymar, PSG : les vérités d'Unai Emery

La patte Unai Emery n'a pas tardé à séduire du côté d'Arsenal. Après des débuts poussifs, les Gunners viennent d'enchaîner 16 matches sans défaite, alternant jeu de possession et phase de transitions rapides pour le plus grand bonheur des observateurs. Le Basque, longuement interrogé par Marca, a évoqué ses débuts. «Après 22 ans passés avec Arsène Wenger, il fallait du mouvement, à tous les étages du club. Pas parce que le travail était mal fait, mais pour stimuler à nouveau tout le monde : secouer, aérer, balayer, dans le bon sens du terme», a-t-il expliqué avant de dresser le portrait de l'équipe qu'il souhaite mettre en place.

«Je veux avoir une équipe capable de jouer avec des espaces, pour pouvoir contre-attaquer, ou sans espace, pour procéder par attaques placées. Nous sommes sur ce chemin : créer une idée de jeu, un style, tout en étant compétitifs», a-t-il indiqué, fixant les objectifs de l'écurie londonienne pour la suite de la saison. «Arsenal doit être grand, ne pas se laisser distancer par les équipes de tête et ne pas laisser les autres s'approcher de nous. Notre objectif est de terminer dans les quatre premiers», a-t-il affiché, bien conscient des difficultés qui l'attendent pour y parvenir.

«Le PSG ? Les supporters ne voulaient pas que je reste»

«Mais ce n'est pas facile. C'est toujours plus compliqué. En Angleterre, chaque équipe a un ou deux joueurs de très haut niveau, grâce à la puissance financière. Les meilleurs viennent ici, si l'on excepte le Real, le Barça, le Bayern, le PSG, la Juve et quelques autres. Les meilleurs entraîneurs aussi : Pep, Klopp, Mourinho, Sarri, Pochettino...», a-t-il analysé, fan d'un de ses milieux de terrain, le jeune Français Mattéo Guendouzi (19 ans), brillant avec les Espoirs récemment. «Guendouzi, je l'aime beaucoup, même s'il joue un peu moins en ce moment», a-t-il lancé.

Mais s'il a évidemment beaucoup été question d'Arsenal, l'Espagnol a également parlé de son expérience au Paris SG. Avec un goût d'inachevé. «M'apprécie-t-on davantage avec le temps ? Au PSG ? Je ne sais pas encore. Je crois que les supporters ne voulaient pas que je reste, mais les gens du club m'appréciaient. J'en suis sûr», a-t-il glissé, revenant sur la gestion du cas Neymar. «Tu dois savoir quand tu parles avec l'homme et quand tu parles avec le joueur. Le dernier jour, quand j'ai quitté Paris, j'ai eu la satisfaction de le voir venir m'embrasser pour me dire au revoir et ça, au niveau humain, j'y accorde énormément d'importance», a-t-il conclu. C'est dit.