Ligue 1 : placardisés, ils sont prêts à rebondir - Acte 6

Recruté 15 millions d’euros à Porto à l’été 2009 pour remplacer Fabio Grosso, incapable de faire oublier un Eric Abidal séduit par le Barça deux ans plus tôt, Aly Cissokho est à ce jour l’une des plus belles erreurs de casting de l’Olympique Lyonnais et de son président, Jean-Michel Aulas. Acheté une fortune pour un joueur qui n’avait pas coûté plus de 300 000 euros au club portugais six mois plus tôt, le latéral gauche formé à Gueugnon n’a jamais été en mesure de justifier un tel montant, notamment du fait d’un manque de régularité évident.

Candidat régulier à la liste des transferts depuis des mois, le natif de Blois est pourtant toujours là et bien là, personne n’étant disposé à mettre sur la table une somme équivalente à celle déboursée par l’OL pour l’arracher aux Portistas. Et pourtant, les prétendants ne manquent pas, en Angleterre (Newcastle), comme en Italie (Inter Milan, Naples, Roma) et la volonté du club de le vendre est indéniable. Mais à l’évidence, les exigences de l’OL, qui se doit de dégraisser avant de recruter, sont un frein certain à toute négociation.

Si le président lyonnais, Jean-Michel Aulas, a confirmé des « des discussions sérieuses » (Lyon Capitale) concernant son latéral gauche de 24 ans, ce dernier est toujours là et participe assidument à la préparation de l’OL avant la reprise du championnat. Sous contrat jusqu’en 2014, l’international français (1 sélection) a décidé récemment de changer son mode de fonctionnement en matière de transferts et a choisi de ne plus faire appel à des agents traditionnels mais à des avocats mandataires sportifs (cabinet 3A). Si l’on considère que c’est notamment un problème d’entourage qui a handicapé le défenseur jusque-là, ce changement radical devrait trouver rapidement un prolongement satisfaisant pour les deux parties.