OM : Steve Mandanda donne le secret pour réussir à Marseille
Joueur emblématique de l’Olympique de Marseille entre 2007 et 2022 – avec un passage éclair à Crystal Palace au milieu –, Steve Mandanda a annoncé ce mercredi sa retraite sportive, après une dernière saison à Rennes. Dans un entretien exclusif accordé à L’Équipe, le champion du monde 2018 a donné le secret de sa longévité à l’OM, où l’environnement est connu comme volcanique. «Malgré mon tempérament assez calme, j’ai aussi mon caractère, il ne faut pas croire (sourires), a-t-il lancé d’emblée. Ce mariage avec l’OM, ç'a été un alignement de planètes. J’ai découvert un coach qui a énormément compté : Éric Gerets. Incroyable dans sa gestion tactique et son management. Il était franc, direct, j’ai adoré. Au moment où Cédric (Carrasso) revient de blessure, je fais une semaine d’entraînement atroce. Il vient me voir, ça dure vingt secondes : "C’est toi mon numéro 1 !" Malheureusement pour Cédric, il s’était blessé quelques mois avant et ça a complètement changé ma carrière, encore fallait-il que je sois performant. Avant mon premier match à Caen (2-1), j’ai vécu trois jours d’enfer, la veille du match, je n’ai quasiment pas dormi de la nuit, je voyais mon nom dans tous les journaux, je n’étais pas habitué à cette pression-là. Une action change tout : je sors un coup franc de "Titi" Deroin main opposée. Ça me donne de la confiance, ça montre aux gens que je suis performant.»
Désormais âgé de 40 ans, Steve Mandanda a ensuite expliqué : «Quand tu es jeune, insouciant et performant, tu ne prends que le positif. J’ai eu la chance d’avoir un chant à mon nom au stade assez rapidement. Et puis, je crois avoir pris le temps de bien observer, de bien comprendre où j’avais mis les pieds. Je me suis mis à participer à des réunions avec les supporters, j’ai eu des rôles plus importants. Je cogite beaucoup, sur tout. Certaines questions sont arrivées avec le brassard mais c’est ma personnalité, c’est aussi ce qui m’a aidé à durer dans l’univers du football et de l’OM en particulier. Même s’il y a eu des moments très, très compliqués.»
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