Ligue 1

OM : Véronique Rabiot se lâche sur Roberto De Zerbi

Après avoir taclé Pablo Longoria et Medhi Benatia, Véronique Rabiot s’en est pris à Roberto De Zerbi suite à l’éviction de son fils.

Par Maxime Barbaud
2 min.
Véronique et Adrien Rabiot @Maxppp

L’affaire Rabiot/Rowe n’a pas fini de faire couler beaucoup d’encre à Marseille. Bientôt une semaine pile après les faits intervenus dans le vestiaire du Raozhon Park suite à la défaite en ouverture du championnat de France, c’est au tour de Véronique Rabiot de faire la tournée des médias. Elle veut avoir son droit de réponse suite aux déclarations de Pablo Longoria et son désormais fameux «violence inouïe», et de Medhi Benatia, lequel n’a pas été tendre non plus. Sur RTL hier, elle accusait les deux dirigeants de revêtir un costume trop grand pour eux.

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Cette fois, c’est à La Provence qu’elle s’exprime et elle s’en prend à Roberto De Zerbi. D’après elle, l’entraîneur italien a une lourde responsabilité dans le comportement de ses joueurs. Sa manière de galvaniser ses troupes, de se s’en référer à un discours souvent primaire, porté sur les attributs masculins, aurait tendance à surchauffer le vestiaire. Le documentaire de l’OM sur la saison dernière l’a mis en évidence. Véronique Rabiot estime qu’il est le premier responsable des événements de vendredi dernier. «Quant au coach, le premier à hurler, à crier, à être violent, c’est bien lui !»

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Véronique Rabiot fustige De Zerbi

L’entraîneur est déjà apparu tendu durant la pré-saison. Elle en veut pour preuve son comportement face à Unai Emery en match amical face à Aston Villa, une semaine avant le coup d’envoi de la Ligue 1, avec qui il a failli en venir aux mains. «Ça m’a choqué. Là, il a respecté le club ? Un entraîneur ne doit pas le faire. On en a parlé, il a été sanctionné ? Non. Monsieur Longoria a été sanctionné quand il a dit "corruption, corruption" ? Non. Si on veut vraiment que les joueurs soient exemplaires, il faut être exemplaire soi-même. On ne peut pas demander aux autres ce qu’on n’est pas capable de faire. C’est un principe d’éducation.»

Quand La Provence émet l’hypothèque que le club a tranché entre De Zerbi et son fils, elle acquiesce. «C’est moins problématique de changer un joueur que l’entraîneur… Ah, je n’y avais pas pensé ! Effectivement… C’est lui ou c’est moi. Possible.» Et elle finit par fustiger le double discours du coach en prenant l’exemple Greenwood. «Lorsqu’il a signé alors qu’il avait tapé sa femme, De Zerbi a dit qu’on pouvait lui donner une deuxième chance. Je suis d’accord pour donner des deuxièmes chances aux gens, mais il n’y aurait que mon fils qui n’aurait pas droit à une deuxième chance ?» La fin de l’histoire est décidément brutale.

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