L’Équipe de France a du pain sur la planche avant la Coupe du Monde 2026 !
Avec sa victoire 4-0 face à l’Ukraine, la France a validé sa qualification pour la Coupe du Monde 2026, mais entre amicaux, tirage et préparation, les Bleus ont encore six mois de travail intense avant le coup d’envoi américain.
Jeudi soir, au Parc des Princes, l’équipe de France a validé sa qualification pour la Coupe du Monde 2026 grâce à une victoire nette et maîtrisée (4-0) face à l’Ukraine. Ce succès, qui assure aux Bleus leur huitième participation consécutive au Mondial, marque la fin d’une longue attente et le début d’une nouvelle étape pour Didier Deschamps et ses joueurs. Dès ce jeudi, le coach français pouvait enfin parler de Mondial sans condition, un moment qu’il refusait d’évoquer tant que la qualification n’était pas assurée. Avec ce ticket pour les États-Unis, le Mexique et le Canada en poche, la France peut désormais envisager la préparation concrète de l’événement, prévue sur un format inédit avec 48 nations et trois pays hôtes. La victoire face à l’Ukraine, qui a confirmé la solidité collective des Bleus tout en révélant des individualités prometteuses, a également permis de lancer la réflexion sur le groupe final et les premières étapes de préparation.
Après la rencontre dimanche contre l’Azerbaïdjan, les prochaines échéances des Bleus sont nombreuses et s’annoncent cruciales pour affiner l’équipe avant le coup d’envoi américain. Avant la compétition, les joueurs ne se retrouveront qu’une seule fois en mars pour deux matches amicaux, avec de potentielles oppositions prévues mais non-confirmées contre le Brésil et les États-Unis, probablement sur la côte Est, à New York, Washington, Philadelphie ou Miami. Ces rencontres permettront au staff de tester différents schémas tactiques et de peaufiner la cohésion de l’équipe. En parallèle, la FIFA devrait réunir les staffs techniques qualifiés pour un séminaire d’information, également aux États-Unis, afin de préparer les aspects logistiques, climatiques et réglementaires de ce Mondial hors normes. La FFF, déjà très active en coulisses, planche sur l’organisation de la préparation optimale, tenant compte des longues distances à parcourir, des décalages horaires et des conditions climatiques qui attendent les Bleus sur le continent américain.
Un calendrier chargé
La liste définitive des joueurs pourrait être dévoilée mi-mai, probablement avant la dernière journée de Ligue 1 et juste avant les finales européennes de clubs. Didier Deschamps devrait retenir environ 26 joueurs pour composer un effectif équilibré, capable de répondre aux exigences physiques et tactiques d’un Mondial élargi. Côté calendrier, les Bleus connaîtront leur groupe dès le 5 décembre, lors du tirage au sort à Washington D.C., en compagnie de Guy Stéphan et du président de la FFF, Philippe Diallo. Les trois pays hôtes sont déjà positionnés dans leurs groupes : Mexique en A1, Canada en B1 et États-Unis en D1. Avec une troisième place au classement FIFA, la France sera tête de série, mais pourrait affronter des nations comme l’Allemagne, l’Italie, le Maroc ou la Belgique dans le chapeau 2, promettant des adversaires de qualité. Dès le 6 décembre, le staff devra finaliser le choix du camp de base, décision clé pour gérer acclimatation et logistique avant le début du tournoi.
Entre le tirage au sort et le premier match, les Bleus disposeront de six mois pour se préparer, un laps de temps relativement court compte tenu de l’ampleur de la compétition. Deux nouveaux amicaux sont prévus entre le 1er et le 9 juin, probablement aux États-Unis afin de limiter le décalage horaire et s’adapter à la chaleur, comme le préconise Didier Deschamps après son expérience à la Coupe du monde des clubs. Les directives de la FIFA imposent aux sélections d’arriver au plus tard cinq jours avant le début du tournoi, mais la France devrait poser le pied sur le sol américain bien avant cette échéance. Entre la sélection finale, la préparation physique et tactique, la gestion des temps de récupération et l’adaptation au climat, le staff tricolore sait qu’il lui reste beaucoup de travail pour arriver en pleine forme au coup d’envoi, tout en maintenant l’équilibre et la fraîcheur d’un groupe déjà performant mais susceptible d’évoluer au fil des prochains mois.
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