Liga

Le Real Madrid s’indigne du coup de coude reçu par Bellingham

Par André Martins
2 min.
Bellingham @Maxppp

De toutes les décisions arbitrales que le Real Madrid critique de la défaite contre le Celta Vigo à domicile (0-2), même si les Merengues assument avoir passé totalement à côté de la rencontre, le coup de coude de Borja Iglesias sur Jude Bellingham à la 61e minute est sûrement l’une de celles qui indigne le plus. Le geste, qui a laissé le sourcil de l’international anglais en sang, s’est produit alors que les Madrilènes étaient menés d’un but et n’a pas été sanctionné. C’est finalement Bellingham qui a écopé d’un carton jaune pour « être entré sur le terrain sans autorisation », comme le détaille Quintero González dans le rapport. L’ancien du BVB est entré après avoir reçu le feu vert de l’arbitre assistant, mais celui-ci doit venir directement de l’arbitre principal.

La suite après cette publicité

Le match a ensuite dégénéré et la tension est montée en flèche. « Sur le moment, je n’ai même pas senti l’impact ; mais j’ai dû toucher juste le sourcil… Il m’a dit qu’il avait compris que ce n’était pas volontaire, mais si on m’avait demandé sur le moment, j’aurais dit à 100 % que je ne l’avais pas touché », a expliqué l’attaquant du Celta en zone mixte. Lorsqu’on lui a demandé si c’était rouge, il a répondu : « Je dirais que non ». Selon AS, le Real Madrid estime pourtant que la blessure aurait dû entraîner une vérification au VAR, ce qui n’a pas été fait. Le club pointe notamment la comparaison avec l’action de Leandro Cabrera sur Lamine Yamal lors du match Espanyol-Barça le 16 mai dernier, où Soto Grado avait accordé un rouge direct pour « force excessive ». Du côté du Comité Technique des Arbitres (CTA), on nuance ces critiques et affirme que la présence de sang sur un joueur n’impose pas automatiquement une intervention du VAR. L’exemple de l’impact de Vinicius sur Iñaki Peña, qui a également provoqué une blessure sans que l’action ne soit revue, est cité pour appuyer ce point. Selon le CTA, la clé est d’évaluer la violence et l’intention du geste. De quoi alimenter encore le débat sur l’application parfois subjective des règlements.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier