Premier League

Premier League : l’incroyable métamorphose de Wolverhampton

En grande difficulté pendant une longue partie de la saison en Premier League, Wolverhampton est allé chercher son maintien avec brio de l’autre côté de la Manche et est en train de s’affirmer comme l’une des équipes anglaises les plus en forme depuis quelques mois.

Par Chemssdine Belgacem
3 min.
Matheus Cunha @Maxppp

Cette saison, la Premier League délivre plusieurs messages assez troublants. Outre la suprématie de Liverpool et la consistance d’Arsenal au fil des saisons, tout le reste du classement est assez surprenant. En parallèle de la relégation des trois promus qui n’ont jamais été réellement au niveau, plusieurs cadors ont totalement raté leurs saisons à différents étages. Alors que Manchester United et Tottenham sont totalement passés à côté de leurs saisons en championnat et pointent respectivement à la 15e et 16e place, Chelsea et Manchester City ont également réalisé des saisons inconsistantes dans la course à l’Europe. Au rayon des équipes qui étaient habitués à jouer la première partie de tableau, West Ham et Wolverhampton ont également déçu cette saison.

La suite après cette publicité

Pour autant, pendant que les Hammers pointent à une 17e place édifiante, les Wolves ont eu le mérite de se réveiller et de connaître un réveil assez impressionnant ces dernières semaines. Bons derniers de Premier League après 10 journées et incapables de remporter le moindre match jusqu’à la 11e journée, les pensionnaires du Molineux Stadium pensaient rapidement connaître une saison de galère. 17es à la trêve, les coéquipiers de Pablo Sarabia n’en menaient pas large mais l’arrivée de Vitor Pereira sur leur banc a totalement métamorphosé leur saison.

Wolverhampton reste sur six victoires lors des six derniers matches

Avec des Matheus Cunha, Joao Gomes, Rayan Aït-Nouri ou encore Pablo Sarabia, il était surprenant de voir un club habitué à être un poil à gratter en Premier League s’effondrer de la sorte. Finalement, comme souvent avec Wolverhampton ces dernières années, la solution est venue d’un homme qui parle portugais. Ayant des idées de jeu bien plus attrayantes que celles prônées par son prédécesseur Gary O’Neil, l’ancien entraîneur d’Al-Shabab a redonné confiance à un effectif pétri de talent. Et après des premiers matches en dents de scie, le coach de 56 ans n’a pas tardé à mettre tout le monde d’accord. Sur les 10 derniers matches de Premier League, Wolverhampton est la deuxième équipe d’Angleterre avec 7 victoires. Seul Liverpool, solide leader, fait mieux. Avec la large victoire face à Leicester ce samedi (3-0), les Wolves ont même compilé une sixième victoire en autant de matches. Une incroyable forme qui a permis aux Wanderers de grimper au classement et de se replacer à la 13e place.

La suite après cette publicité

Outre cette formidable remontée en Premier League, les Wolves peuvent désormais appréhender le futur de manière sereine avec Vitor Pereira. Fier de son équipe ce samedi, l’ancien milieu de terrain a fait part de sa joie et a indiqué comment il avait réussi à remobiliser un groupe amorphe en début de saison : «je suis très fier de mon équipe et de nos supporters. Le bonheur et le bon football – je suis heureux. J’aime le bon football. Je n’aime pas gagner un match sans jouer un bon football avec notre identité. Nous pouvons créer notre identité, mais à notre arrivée, il s’agissait avant tout de mieux défendre, et maintenant, j’en veux plus. Je veux que l’équipe joue au football avec le ballon. Dès le premier jour, je leur ai dit : "Je suis venu ici parce que vous avez de la qualité. Sinon, je n’aurais pas accepté ce poste. J’ai une vision claire du football et vous devez être prêts à commencer à jouer pour forger notre identité. Dès le premier jour, j’ai senti que les joueurs comprenaient ce que nous attendions d’eux. Ce n’est pas seulement une question de tactique, c’est aussi une question d’énergie. Nous sommes très heureux de ce moment.» Vous l’aurez compris, Wolverhampton est redevenu une belle équipe de football de l’autre côté de la Manche.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier