Arsenal : le nouveau coup de gueule d’Arsène Wenger

En octobre dernier, Arsène Wenger, le manager général d’Arsenal, a eu 68 ans. Il est poussé vers la sortie par des supporters depuis maintenant quelques mois voire quelques saisons. En effet, Arsenal n’a plus remporté de championnats depuis très longtemps et surtout la place des Gunners en Ligue des Champions est plus que menacée. L’année passée déjà, les Londoniens n’avaient pas réussi à rejoindre la C1 et cette année, cela paraît encore bien compliqué.

Wenger attire donc les critiques, notamment liées à son âge, mais il ne compte pas vraiment se laisser faire. « Quand vous êtes âgé, vous restez concentré sur le fait de faire les choses bien pour votre club et vous ignorez le reste. Plus vous devenez vieux, plus il y a des discriminations liées à votre âge. Je l’accepte si les résultats ne sont plus suffisamment bons et alors, on doit prendre acte », a-t-il commencé à expliquer à beIN Sports, des propos relayés par The Telegraph.

« J’en ai un petit marre de toutes ces choses modernes »

Pour autant, l’Alsacien ne s’inquiète pas vraiment de ce qu’il laissera à sa formation avec qui il a côtoyé les sommets notamment au début des années 2000. Il pense juste aux choses dans leur globalité. « Je suis peut-être assez naïf pour croire qu’avec le temps, avec du recul et le contexte ce qui va rester est ce que j’ai fait pour mon club et pas seulement le résultat du dernier match ou combien je serai applaudi le jour où j’arrêterai », espère ainsi l’ancien entraîneur de l’AS Monaco.

Enfin, même s’il ne s’estime pas dépassé par les événements et le football moderne, Wenger en a assez de certaines choses. « J’en ai un petit peu marre de toutes ces choses modernes qui concernent le fait de faire attention à son image. J’ai travaillé toute ma vie avec l’idée que ce que nous étions valait mieux que ce dont nous avions l’air donc je ne suis pas concerné par ça. Mais après tout, cette idée perpétuelle de combien de temps ça fait que tu es au club, quel âge on a, je trouve ça difficile. Mais tout le reste, je dois l’accepter parce que je suis dans un travail public et je dois avoir des résultats. J’accepte d’être jugé sur les résultats », a-t-il enfin conclu. Arsène Wenger n’est pas près de baisser les bras… ni de rendre les armes !