Comment Valentin Rongier s’est mis en danger à l’OM

En l'espace de vingt apparitions toutes compétitions confondues, Valentin Rongier (25 ans) a progressivement su se rendre indispensable du côté de l'Olympique de Marseille. André Villas-Boas l'avait intégré à doses homéopathiques à son arrivée tardive en provenance du FC Nantes en fin de mercato. Désormais, le milieu de terrain est l'un des premiers noms couchés sur la feuille de match par le coach lusitanien.

Garant de l'équilibre et de la gestion des espaces, l'ancien Canari a trouvé ce qu'il était venu chercher à Marseille. «J’ai toujours voulu aller le plus haut possible. Signer à l’OM, c’était un challenge excitant, mais risqué. Pour moi, c’était aussi voir ce dont j’étais capable car, ici, il n’y a pas que le foot. Pour être performant sur le terrain, il faut parvenir à contrôler et gérer ses émotions», a-t-il expliqué dans les colonnes de Ouest-France avant de poursuivre.

Bien dans ses baskets à l'OM

«Il suffit de faire deux bons matches pour qu’on te dise que tu es Zinedine Zidane, et deux mauvais matches pour être catastrophique. Quand on parvient à gérer ça à Marseille, on peut aller partout.» Valeur sûre de Ligue 1 au FCN, il souhaitait franchir un cap en rejoignant les pensionnaires de l'Orange Vélodrome, avec qui il est désormais lié jusqu'en juin 2024. «Se faire un nom dans le foot passe aussi par des challenges comme celui- ci», a-t-il lâché avant d'ajouter.

«Ici, il suffit de faire quelques bons matches et tout le monde entend parler de toi. À Nantes, et je ne parle pas que de moi, tu peux en faire 10, 15, et les gens te découvrent comme un bon petit joueur de Ligue 1», a-t-il regretté, mesurant déjà ses progrès «dans les trente derniers mètres» sur la Canebière. Et ça tombe bien, l'OM aura besoin de lui pour aller chercher la deuxième place tant convoitée et un billet direct pour la prochaine Ligue des Champions. Histoire de grandir encore un peu plus.