OM : Elie Baup décortique l’évolution de métier de coach
Longtemps mis à l'écart du métier, Elie Baup a retrouvé un poste d'entraîneur et pas n'importe où, sur le banc de l'Olympique de Marseille. Pour son plus grand bonheur.

Entraîneur. Voilà un métier aussi passionnant que risqué. Car il faut bien l'avouer, lorsqu'une équipe tourne mal, le premier fusible à sauter et très souvent le coach, devant donc assumer seul un échec collectif. Une profession qui a évolué ces dernières années, et ce n'est pas Elie Baup qui dira le contraire. Scotché loin des bancs de touche de 2009 à 2012, l'homme à la casquette a retrouvé un poste à l'Olympique de Marseille, avec réussite il faut bien l'avouer.
Et dans les colonnes de L’Équipe, le tacticien phocéen explique sa passion pour son métier : « Quand tu prolonges un joueur, tu as toujours peur qu'il s'embourgeoise. Un entraîneur ne vit pas ça. Il est contraint d'avancer. S'il a connu une frustration dans sa vie, comme cela a pu m'arriver, il mesure encore plus le manque. J'ai un métier de fou, je ne décroche pas. Plus j'avance, plus j'ai faim. C'est incroyable ». Une faim de loup pour ce boulimique de travail, qui a profité de ces années d'abstinence pour revoir sa méthode de management :
« Il est essentiel d'instaurer un climat de confiance, où les gens n'ont qu'une idée en tête, leur travail. Je travaille de façon plus collégiale, je m'appuie à fond sur les compétences qui m'entourent. (...) Je parle moins. Mais je dis ce que je ressens vraiment. C'est plus court, plus direct. Je vais à l'essentiel. (...) Pour mener un groupe, tu es obligé de passer par des échanges forts. C'est encore ce qui fait la différence dans le métier ». Pour le plus grand bonheur des joueurs de l'OM.