Premier League

Isak, Wirtz, Ekitike : Liverpool explique les sommes extravagantes payées pour ses recrues

En dépensant près de 500 M€ cet été pour se renforcer, les Reds ont fait très fort. Mais pour leur directeur sportif, c’est une stratégie et non un pari.

Par Matthieu Margueritte
3 min.
Hugo Ekitike et Alexander Isak @Maxppp

En 2017, le Paris Saint-Germain avait choqué la planète entière en claquant 400 M€ pour arracher Neymar au FC Barcelone et Kylian Mbappé à l’AS Monaco (prêt assorti d’une option d’achat de 180 M€). Huit ans plus tard, Liverpool a fait mieux. Cet été, les Reds ont déboursé près de 500 M€ pour s’offrir Alexander Isak (145 M€), recrue la plus chère de l’histoire de la Premier League, Florian Wirtz (125 M€), Hugo Ekitike (95 M€), Milos Kerkez (47 M€), Jeremie Frimpong (40 M€) et Giovanni Leoni (31 M€).

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Des investissements à long terme

Un montant stratosphérique qui a énormément fait jaser, même s’il convient de rappeler que le club de la Mersey dispose de capacités financières XXL et qu’il a vendu pour près de 220 M€. La balance reste déficitaire (-263 M€), mais dans ces cas-là, tout le monde ne pense souvent qu’au montant faramineux dépensé. Et en approchant la barre des 500 M€, Liverpool a marqué les esprits. Le champion d’Angleterre a-t-il écrasé la concurrence en dépensant en un été ce que Manchester City ou Chelsea n’ont jamais osé faire ? Intronisé au poste de directeur sportif des Reds, il y a un an, Richard Hughes a pris la parole pour la première fois depuis son arrivée sur les bords de la Mersey à l’occasion du IMG x RedBird Summit.

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Et voici comment il a justifié les sommes folles dépensées par le champion d’Europe 2019, et plus particulièrement les 145 M€ pour un Alexander Isak n’ayant pas vraiment de grosses références, notamment sur la scène européenne. « C’est vraiment ce que nous espérons (un investissement à long terme, ndlr), et en achetant un jeune joueur, vous vous donnez les moyens d’y parvenir. Nous voulons également essayer de gagner dès maintenant, et c’est tout aussi important, donc je ne les décris pas comme des projets en cours ou quoi que ce soit de ce genre. Ce sont des joueurs qui ont déjà accompli beaucoup de choses dans leur carrière individuelle. Nous parlons de Florian et Alex, mais Milos, Jérémie et Hugo sont des joueurs qui ont déjà atteint un certain niveau dans le jeu. »

« Il faut faire abstraction autant que possible du montant probable du transfert »

Ensuite, pour expliquer la décision de dépenser près de 500 M€, Hughes a tout simplement expliqué que Liverpool ne s’était pas concentré sur… la valeur de ses cibles. Tout n’est qu’une question de bon profil. « Il faut faire abstraction autant que possible du montant probable du transfert. Avant tout, il est très important d’identifier le bon joueur pour le bon système et le bon entraîneur, et je pense que ce n’est pas nécessairement une nouveauté pour le club de football et ses propriétaires », a-t-il déclaré, dans des propos relayés par The Athletic, avant de poursuivre.

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« Si vous regardez ce qui a été payé pour Alisson Becker (72,5 M€ en juillet 2018) et Virgil van Dijk (84,65 M€ en janvier 2018) dans l’histoire et que vous comparez cela à ce que cela représenterait en 2025, vous n’êtes pas loin de certains des montants qui ont été dépensés cet été. Nous payons ce que nous estimons être la juste valeur marchande d’un joueur en fonction de son âge et de la nécessité de l’intégrer dans l’équipe. Avec le recul, nous espérons qu’au lieu de parler aujourd’hui du montant énorme de ces transferts, nous pourrons dire à l’avenir que le club en a eu pour son argent. Et compte tenu de l’âge des joueurs que nous avons achetés, nous sommes convaincus que ce sera le cas ». l’avenir nous dira si Liverpool a eu raison. Ou pas.

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