Equipe de France : Didier Deschamps crie au scandale d’arbitrage contre l’Islande !
Didier Deschamps n’a pas caché sa colère après le nul frustrant de l’équipe de France face à l’Islande (2-2) à Reykjavik. Dominateurs, mais punis sur leurs rares erreurs, les Bleus ont vu leurs efforts gâchés par un arbitrage que le sélectionneur juge discutable. Sans Mbappé et avec un onze remanié, la France a pourtant montré de bonnes séquences avant de craquer à nouveau sur deux actions isolées.

La soirée devait être celle d’une confirmation, elle a finalement tourné à la frustration pour les Bleus. Opposée à une équipe islandaise courageuse, mais limitée, l’équipe de Didier Deschamps a été accrochée à Reykjavik (2-2) lors de la 8e journée des éliminatoires du Mondial 2026. Sans Kylian Mbappé, blessé, le sélectionneur tricolore avait choisi de faire confiance à un onze largement remanié, où Jean-Philippe Mateta et Christopher Nkunku se sont distingués en marquant. Mais malgré une nette domination dans le jeu, la France a une nouvelle fois payé cher son manque de concentration défensive et, selon Deschamps, certaines décisions arbitrales qui ont influencé le scénario du match. Le sélectionneur des Bleus n’a pas mâché ses mots au coup de sifflet final.
S’il a reconnu des erreurs dans le positionnement de son équipe, notamment sur le second but islandais, il a aussi pointé du doigt une faute non sifflée à l’origine de l’ouverture du score adverse. « Sur le premier but, pour avoir revu les images, il y a faute sur Koné, elle est évidente », a pesté Deschamps, estimant que l’arbitre principal avait manqué un incident déterminant. « Je ne vais pas me mettre à pleurer, parfois, ils doivent dormir. L’arbitre ne le voit pas, mais… Je ne vais pas en vouloir, même si certaines décisions montrent que l’environnement peut l’influencer », a-t-il ajouté, visiblement agacé par ce qu’il considère comme un manque d’équité sur plusieurs séquences clés de la rencontre. Une colère guère surprenante puisque le sélectionneur français avait déjà fait part de son incompréhension à la mi-temps : « Je ne vais pas dire lésé, mais je pense que les joueurs ont senti l’injustice sur le coup. La faute n’est pas évidente à la base sur le coup franc et il y a une faute sur Manu Koné. On ne peut pas revenir en arrière. Ils ont une occasion et marquent ce but. »
Une faute sur Koné ?
Pour le sélectionneur, ce sentiment d’injustice s’ajoute à la frustration sportive. Les Bleus ont dominé, mais sans concrétiser leur emprise, tandis que l’Islande a su exploiter ses rares opportunités, deux tirs cadrés, deux buts. « On a eu une très grande maîtrise, mais cela ne suffit pas. Ce qui me fait rager, c’est la manière de prendre le 2e but. On est mal positionné, trop haut, c’est du relâchement », a regretté Deschamps, soulignant la répétition de ce type d’erreurs après un scénario similaire contre l’Ukraine quelques jours plus tôt. « Cela ne doit pas nous arriver. C’est ce qui nous empêche de gagner. ». Entre regret tactique et colère arbitrale, le technicien français a semblé tirailler entre l’exigence et l’exaspération.
Dans la suite de son intervention sur TF1, Deschamps a tenu à replacer ses critiques dans un contexte plus large, avec une équipe en reconstruction, marquée par les absences et les nouveaux venus. « Les nouveaux font leurs preuves, mais il faut du temps. On ne peut pas remplacer comme ça des joueurs qui ont enchaîné les matchs et qui ont des automatismes. » Malgré la frustration, le sélectionneur a voulu retenir du positif, notamment dans les attitudes de Mateta et Akliouche, tout en espérant que ses joueurs sauront rebondir dès le prochain rassemblement. « Ce nul n’est pas une catastrophe, mais il doit nous servir. Le mois prochain sera décisif », a-t-il conclu. Derrière les mots, la colère froide de Deschamps traduit une certitude. Pour viser haut, la France devra non seulement mieux défendre, mais aussi composer avec un arbitrage parfois contesté.
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