Coupe du Roi : le FC Barcelone et l’Atlético se quittent dos à dos au terme d’un match spectaculaire !
Le Barça et l’Atlético de Madrid nous ont offert un sacré match, conclu sur le score de 4-4, avec des remontadas d’un côté comme de l’autre et une égalisation madrilène dans le temps additionnel.

Les fans de football espagnol étaient gâtés ce soir. On avait effectivement un choc entre le FC Barcelone et l’Atlético de Madrid à l’occasion de cette demi-finale aller de la Coupe du Roi, disputée du côté de la Catalogne. Une affiche spectaculaire entre deux équipes qui ne sont séparées que par un petit point en Liga, et qui peuvent encore ajouter plusieurs titres dans leur vitrine à trophées d’ici la fin de saison. Pour ce match, Hansi Flick pouvait finalement compter sur Lamine Yamal, un temps incertain, et alignait Dani Olmo au milieu avec Pedri et De Jong. Mais la grosse nouveauté n’était autre que la présence de Ferran Torres dans le onze, lui qui a été préféré à Robert Lewandowski par le coach allemand. En face, Diego Simeone sortait du lourd, avec le duo Julian Alvarez - Griezmann, épaulés par De Paul, Barrios et Giuliano Simeone, avec la présence de Connor Gallagher dans le onze comme surprise du soir.
Et les Colchoneros démarraient très fort. Sur un centre de Griezmann dès la première minute, Julian Alvarez obligeait Szczęsny à sortir une superbe parade. Sur le corner qui a suivi, Grizi centrait encore dans la surface, le ballon était dévié par Lenglet et Alvarez était présent au deuxième poteau pour propulser le cuir au fond (0-1, 1e). Une entrée en matière parfaite pour les Rojiblancos, et ce n’était pas fini. Le duo Griezmann-Alvarez frappait encore. L’Argentin récupérait un ballon au milieu après une mauvaise passe de Koundé, puis lançait le Français, qui crochetait Baldé et battait le portier barcelonais (0-2, 6e). Les Catalans tentaient tout de même de se refaire, et Ferran Torres loupait un mano a mano avec Musso, préféré à Oblak ce soir (12e). Peu à peu, le Barça mettait le pied sur le ballon, mais l’Atlético était solide. Pedri allait cependant assez vite réduire l’écart. Lamine Yamal, côté droit, trouvait Koundé qui centrait en retrait dans la surface. Arrivé lancé, Pedri mettait un plat du pied parfait depuis le point de penalty pour battre Musso (1-2, 20e). Il n’allait pas falloir attendre très longtemps pour l’égalisation, puisque sur un corner tiré par Raphinha, Cubarsi battait Barrios au deuxième poteau et propulsait le ballon au fond de la tête (2-2, 21e).
Tout reste à jouer
Un véritable partidazo, et cette égalisation express a clairement sonné l’Atlético, face à un Barça de plus en plus dominateur et qui était complètement en contrôle de la rencontre. Ferran avait le 3-2 au bout du pied, n’ayant qu’à pousser le ballon après avoir éliminé Musso, mais l’attaquant catalan a glissé au dernier moment (32e). Et juste avant la pause, ce qui devait se produire… s’est produit. Sur un nouveau corner de Raphinha, Íñigo Martínez, inexplicablement seul, arrivait lancé pour placer un coup de boule et inscrire le troisième de son équipe (3-2, 41e). Lamine Yamal forçait Musso à sortir une belle intervention avec son enroulé spécial (45e+4). Sacrée première période, avec une belle réaction catalane. Au retour des vestiaires, l’Atlético, inexistant sur la fin du premier round, tentait de mettre un peu plus de mordant et d’intensité dans ses offensives.
C’était un peu plus équilibré, mais les Catalans continuaient de créer du danger relativement facilement, avec un Lamine Yamal et un Pedri qui montaient en puissance. Il y avait moins de situations chaudes, mais toujours cette sensation de danger. Jusqu’à ce que Lamine Yamal fasse un énorme cadeau à Robert Lewandowski, entré quelques minutes plus tôt. L’Espagnol humiliait Reinildo et mettait un caviar pour le Polonais, qui n’avait qu’à mettre le pied pour marquer (4-2, 74e). Le 9 du Barça était à deux doigts d’en inscrire un deuxième sur un bon centre de Raphinha cette fois, mais bien gêné par un défenseur, il ne trouvait pas le cadre (76e). Et alors qu’on semblait plus proche du cinquième but barcelonais, l’Atlético surprenait tout le monde et prouvait qu’il ne faut jamais le donner pour mort. Julian Alvarez, encore lui, mettait un bon centre en retrait pour Marcos Llorente qui fusillait le portier du Barça (4-3, 84e). Derrière, Correa avait la balle du 4-4 mais butait sur Szczęsny (88e). C’est finalement l’intentable Alexander Sorloth qui allait signer l’égalisation dans le temps additionnel, après une passe de la mort de Lino pour le Norvégien (4-4, 90e+4). Avec, il faut le signaler, une superbe ouverture de Lenglet au départ de l’action. Avec ce résultat, tout reste à jouer. Rendez-vous le 2 avril pour le retour à Madrid, alors que le Real Madrid défiera la Real Sociedad demain dans l’autre demie aller…
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