Barça : les mises au point d'un Messi qui a déjà choisi son successeur pour le FIFA Ballon d'Or
À nouveau couronné roi du ballon rond, Lionel Messi s'est longuement confié à France Football. Morceaux choisis.

En remportant lundi dernier son troisième FIFA Ballon d'Or consécutif, Lionel Messi a égalé un certain Michel Platini et est entré un peu plus dans le panthéon du football. Inarrêtable avec le FC Barcelone, la star argentine est revenue pour France Football sur son sacre. Une consécration qui l'a nettement moins prise au dépourvu que celle de l'an dernier.« Évidemment, je n'ai pas été surpris comme l'année dernière. Je savais bien que j'avais de bonnes chances. J'étais tranquille. Et je suis aussi fier et heureux que pour les deux premiers. »
Bien parti pour en remporter un quatrième, voire plus, l'international albiceleste ne veut cependant pas y penser dès à présent. Et pour cause, il sait que l'Euro 2012 (auquel il ne participe bien évidemment pas) pourrait faire la différence.« On n'en est pas encore là. Et puis, en 2012 se dispute l'Euro, qui est une compétition majeure. » Et s'il devait céder son trône, Messi a déjà choisi son potentiel successeur. « C'est vrai que le Championnat d'Europe est une grande compétition, mais, rappelez-vous il y a deux ans, on jouait la coupe du Monde et j'ai pourtant remporté le Ballon d'Or ! Sinon, évidemment, ça risque d'être un joueur européen. Benzema ? Il est très bon en ce moment, c'est vrai. Pourquoi pas si l'équipe de France est à la hauteur. Comme pour Cristiano (Ronaldo). Ou Rooney. Ou les Italiens. (…) J'aimerais beaucoup que ce soit Xavi ou Iniesta qui le remporte. En tout cas qu'il reste la propriété du club. »
En attendant de voir si un joueur est capable de mettre un terme (provisoirement) au règne du roi Messi, le nº 10 blaugrana a ensuite abordé un thème qui a souvent fait jaser : son influence au sein du vestiaire du Barça. Récemment, la presse espagnole faisait ses choux gras sur les cas Ibrahimovic et Villa, deux attaquants habitués à jouer en pointe, mais sacrifiés au profit d'un Messi désigné comme principal responsable de cette situation. Mais pour le principal intéressé, tout ceci n'est que pure invention.
« Non, ça, c'est n'importe quoi. D'ailleurs, faut déjà voir d'où vient ce genre de commentaires. En plus, cela me semble un manque de respect total envers Guardiola. Me suspecter de commander alors qu'il a tout gagné, un entraîneur comme lui, si fondamental dans nos succès, qui nous a accompagnés au sommet. Non, tout ça, c'est faux. Je suis un joueur comme les autres, un de plus et je fais mon boulot. (…) Non, je vous le répète, je n'ai absolument aucune influence. C'est Guardiola qui prend toutes les décisions, tout seul. » Voilà qui est dit.
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