Premier League

Les anciennes gloires d’Arsenal fustigent joueurs et dirigeants !

Qu’il paraît loin le Arsenal des Invincibles (saison 2003-2004) aux yeux des anciennes gloires du club ! Pour elles, la faute revient principalement aux dirigeants.

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Arsenal FC @Maxppp

Tony Adams, Ray Parlour, Martin Keown, Sol Campbell, ces hommes ont connu de grands succès à Arsenal, et portent aujourd’hui un jugement avisé sur les performances des Gunners. Ces Gunners qui n’ont plus grand-chose à voir avec ce qu’ils ont connu. A leur époque, Arsenal était un savant mélange de joueurs anglais expérimentés et talentueux et de Français dévorant la Premier League à pleines dents.

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« Ils pratiquent un football fantastique, mais, lorsque viennent les moments décisifs, vous avez besoin de leaders, quatre ou cinq patrons qui vont cimenter cette mentalité de vainqueur. Or Arsenal n’a pas les leaders que nous avions, ni le même caractère », explique dans les colonnes deL’Équipe Sol Campbell, qui a vu Arsenal basculer au fil des années et devenir une équipe inexpérimentée. Tony Adams, lui, a un avis bien plus tranché.« Le football est une question de joueurs et Arsenal n’a pas les joueurs. » Pas le plus talentueux de tous, Adams était malgré tout l’âme des Gunners.

Aujourd’hui, il en veut beaucoup à la direction du club d’avoir laissé filer les meilleurs éléments.« Ils auraient dû retenir Robin Van Persie. Avant son départ, il avait mis en doute leur ambition mais ils ont continué à vendre. Campbell (à l’âge de 32 ans) et Ashley Cole (25) sont partis trop tôt, Clichy (26), Nasri (24), Fabregas (24), Song (25) aussi, même Overmars (27) ou Petit (29). Vous auriez pu les garder trois ans de plus. Ivan Gazidis (directeur exécutif) gagne beaucoup d’argent, Arsène aussi. Les fans viennent voir les joueurs et pensent : “Attendez, donnez-leur votre argent !” Le board voit les profits et les supporters aucun trophée. Il y a un équilibre à trouver. Actuellement, ils sont à un million de kilomètres de ça ! », s’agace-t-il.

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Arsène Wenger serait donc aussi dans le viseur des anciens ? « Il reste un manager fantastique et l’homme de la situation », répond Ray Parlour. « Leur avenir sans Wenger est impensable. Il a donné tort à ses détracteurs l’an passé en menant le club à la troisième place. Il le fera encore », plaide Martin Keown. Le défi est de taille pour l’entraîneur français, qui compte 8 points de retard sur l’actuel 3e, Chelsea.

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