Ezequiel Lavezzi justifie sans détour son triste bilan en Chine

Par Alexis Pereira
1 min.
Hebei CFFC Ezequiel Iván Lavezzi @Maxppp

Interrogé par Sky Sport Italia, Ezequiel Lavezzi est revenu sur sa première année en Chine. L'Argentin n'a pas manqué de répondre à ceux qui critiquent son choix de rejoindre le Hebei Fortune et son bilan sportif.

Moqué un peu partout en Europe et en Argentine pour son aventure mitigée au Hebei China Fortune, marquée par un bilan comptable peu glorieux (aucun but et trois passes décisives en Chinese Super League seulement avant sa grave blessure à l'épaule lors de la Copa América), Ezequiel Lavezzi (31 ans) a dressé le bilan de sa première année passée en Chine au micro de la chaîne de télévision italienne Sky Sport.

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Et l'international argentin (51 sélections, 9 buts) - parti du Paris SG le 17 février 2016 - a d'abord cherché à se défendre, comme pour s'excuser de ses statistiques faméliques, pointées du doigt par la critique. «J'ai joué huit matches avant ma blessure. Je peux entendre que le championnat chinois ne se voit pas beaucoup, mais j'ai joué dans un autre rôle. Ils m'ont même positionné en sentinelle», a-t-il expliqué. Un positionnement effectivement étonnant quand on sait que les qualités premières de l'Albiceleste sont le dribble et l'explosivité plus que le placement et la qualité de passes...

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Une fois cette mise au point effectuée, l'ancien Napolitain, qui a une nouvelle fois clamé son amour pour le San Paolo, a justifié son choix de partir du côté de l'Empire du Milieu. «Pourquoi suis-je venu ici ? Inutile de le nier, le facteur économique a pesé dans ma décision», a-t-il assuré, lui qui perçoit quelques 27,5 M€ par an. Droit dans ses bottes, le natif de Rosario, qui manque à Angel Di Maria, a ensuite raconté ses balbutiements en chinois. «Je dois admettre que j'ai déjà appris quelques mots. Je maîtrise déjà le nom de mes partenaires !», a-t-il conclu. Toujours le mot pour rire Pocho.

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