Gianni Infantino veut révolutionner le mercato !

Gianni Infantino a envie de réformes. Le nouveau président de la FIFA multiplie les prises de parole depuis sa nomination. Premier point, il y a quelques semaines, qui a beaucoup fait jaser : le souhait de voir 48 équipes participer aux prochaines Coupe du Monde. Un avis loin d’être partagé par l’ensemble des observateurs. Par contre, Infantino a des chances d’être plus soutenu sur son nouveau cheval de bataille, à savoir une meilleure régulation du système des transferts.

Avec, en premier ordre, la volonté de clarifier les transferts, en rendant par exemple les commissions d’agent publiques ! En effet, dans un entretien accordé à Reuters, et relayé par L’Equipe, le président de la FIFA assure que cette mesure, parmi d’autres, pourrait aider à démystifier le marché des transferts. « La perception est souvent qu'il se passe quelque chose d'étrange avec les transferts, que ce soit vrai ou non. Il est important, quand des milliards de dollars bougent pendant un ou deux mois, qu'on soit sûrs que tout est fait dans les règles.»

Limiter les effectifs et les joueurs prêtés

Autre bataille, celle sur les transferts des jeunes joueurs. Les règles sont déjà très sévères en ce qui concerne les mineurs, mais Infantino veut mieux réguler les mouvements de jeunes garçons, alors que ces dernières années, le Real Madrid, Barcelone ou encore l’Atlético Madrid ont été sanctionnés pour des irrégularités dans ce domaine. Enfin, Gianni Infantino souhaite contrôler le nombre de joueurs prêtés par chaque club.

En effet, la course aux jeunes talents poussent les grands clubs européens à signer énormément de joueurs prometteurs. Pour éviter de les empiler en équipe réserve, ils les envoient dans des championnats moins huppés, à l’instar du spécialiste en la matière, Chelsea, dont nous vous donnons régulièrement des nouvelles. « Cela ne semble pas une bonne chose qu'un club s'empare des meilleurs jeunes joueurs et les envoie à droite à gauche dans différents clubs. Ce n'est bon ni pour le développement du joueur, ni pour le club lui-même », explique Infantino, qui souhaite également limiter la taille des effectifs de chaque club. Il a du pain sur la planche !