Tigres annonce la couleur pour le mercato d'Andy Delort

Par Alexis Pereira
3 min.
Andy Delort @Maxppp

Courtisé par plusieurs clubs de Ligue 1, Andy Delort a vu Tigres prendre position publiquement concernant la fin de son mercato.

«Adieu le Prince ?» Le quotidien sportif mexicain La Aficion se demande ce mardi si Andy Delort (25 ans) va quitter Tigres d'ici la fin du marché des transferts. La publication explique que le représentant de l'attaquant français est arrivé ce lundi à Monterrey pour négocier le départ de son poulain. Il disposerait de trois offres de clubs de Ligue 1. On pense évidemment à Lorient, Saint-Étienne (où l'état de forme de Robert Beric inquiète toujours) et Toulouse, annoncés comme les plus fervents admirateurs de l'ancien Caennais, même si l'option Stade Rennais, qui avait un temps d'avance, reste à prendre au sérieux.

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Seulement, les formations tricolores auraient bien aimé rapatrier le buteur (4 réalisations en 15 apparitions toutes compétitions confondues) sous forme de prêt. Une solution qui n'enchante guère les Mexicains, comme l'a publiquement expliqué le coach Ricardo Ferretti, relayé par Multimedios Deportes. «On ne veut plus acheter des joueurs pour après les prêter, Miguel Angel Garza (directeur sportif) et le président sont fatigués de ce genre d’opérations, et moi aussi. Je suis aussi fatigué de voir que ma direction investit pour ramener des joueurs et que lorsque d’autres clubs veulent nos joueurs, ils veulent presque toujours qu’on les envoie en prêt et qu’on paye leurs salaires, tout ou partie», a-t-il lancé.

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Tigres est fatigué de prêter ses joueurs

Autant dire que convaincre Tigres de lâcher le natif de Sète pour un prêt sera une mission très compliquée, et ce, même si ce dernier serait disposé à consentir de sérieux efforts. Les champions du Mexique en titre ont expliqué la marche à suivre pour quiconque souhaiterait les quitter ou quiconque aimerait recruter un de leurs éléments. «Si un joueur souhaite partir, il n’a qu’à se rapprocher de nous, ramener une équipe qui paye ce que nous lui payons ou qui paye sa clause libératoire et il n’y aura aucun problème, tout se passera bien. Personne n’est indispensable, nous sommes tous nécessaires, ce qui dure, ce qui reste, c’est le club, l’institution. Nous devons travailler pour le bien du club. Et si un joueur trouve mieux ailleurs, aucun problème», a-t-il indiqué.

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Dans ces conditions, tout départ, celui de l'attaquant français (sous contrat jusqu'en juin 2020) inclus, est du domaine du réalisable, sous la forme d'un transfert sec ou si le club intéressé est capable de prendre en charge l'intégralité du salaire du joueur concerné. «Si un club veut un de nos joueurs, et que ce joueur veut partir, les portes qui sont ouvertes dans le sens des arrivées le sont aussi dans le sens des départs. S’il y a un départ et qu’il y a du temps, je demanderai à ma direction de pouvoir le remplacer», a-t-il assuré. Les courtisans d'Andy Delort, déçu des six premiers mois de son aventure mexicaine, sont donc prévenus : il faudra faire vite et mettre la main au portefeuille pour le déloger en janvier.

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